Évaluation de l'impact de la qualité alimentaire dans le cadre d'une intervention interdisciplinaire pour l'adoption de saines habitudes de vie chez les femmes obèses souffrant d'infertilité
Autor: | Harnois-Leblanc, Soren |
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Jazyk: | francouzština |
Rok vydání: | 2017 |
Předmět: | |
Druh dokumentu: | Mémoire |
Popis: | Contexte : Une amélioration des habitudes de vie, avec une légère perte pondérale (5 %), augmenterait les chances de concevoir un enfant chez les femmes obèses souffrant d’infertilité. La perte de poids est considérée comme le principal déterminant de la survenue d’une grossesse, mais aucune étude n’a évalué le rôle la qualité alimentaire. Objectif principal : Évaluer l’impact de l’amélioration de la qualité alimentaire sur les chances de survenue d’une grossesse auprès de femmes obèses et infertiles. Méthodologie : Étude prospective s’insérant dans un essai randomisé contrôlé évaluant l'impact d'une intervention interdisciplinaire visant l’amélioration des habitudes de vie sur la fertilité des femmes obèses suivies à la clinique de fertilité du CHUS en comparaison à des femmes ayant accès aux soins standards en fertilité seulement (n = 102). Des visites de recherche ont lieu à l’entrée de l’étude puis aux 6 mois jusqu’à la fin du projet, soit après 18 mois ou jusqu’à l’accouchement. La collecte de données inclut un questionnaire de fréquence alimentaire, des mesures anthropométriques et un test de condition physique. Un index de qualité alimentaire, le Healthy Eating Index modifié (mHEI, 0-100 points), a été calculé. Résultats : Pour l’ensemble des participantes, l’amélioration de la qualité alimentaire n’était pas associée à de meilleures chances de grossesse. À l’aide d’un modèle de régression de Cox, il a été possible d’observer que la qualité alimentaire initiale était un prédicteur important de grossesse au sein des deux groupes confondus (HR (par 10 unités) : 1,24 [1,03 – 1,50], p = 0,027), indépendamment du niveau de condition physique et de l’anthropométrie. De façon similaire, une meilleure qualité alimentaire observée avant conception présentait une association significative indépendante avec les chances de concevoir dans le temps (HR (par 10 unités) : 1,25 [1,04 – 1,49], p = 0,017). Les variables anthropométriques, incluant le poids, n’étaient pas associées à une probabilité accrue de concevoir. Conclusion : Une meilleure qualité alimentaire en préconception augmenterait les chances de grossesse chez les femmes infertiles souffrant d’obésité. Background : Improvement of lifestyle habits, associated with a modest weight loss (5 %), has shown to increase odds of pregnancy in overweight and obese women diagnosed with infertility. Weight loss is considered as the main factor that explains the improvement of fertility, but no study evaluated the specific role of diet quality on fertility in this population. Objective : Evaluate the impact of improving diet quality on odds of pregnancy in obese and infertile women seeking for fertility treatments. Methods : Prospective study nested in a randomized controlled trial evaluating the impact of an interdisciplinary lifestyle intervention on fertility of obese women followed at the fertility clinic of the CHUS, in comparison to standard fertility care only. Research visits take place every 6 months until the end of the project, which is after 18 months or delivery. Data collection include a food frequency questionnaire, anthropometric measurement and a fitness evaluation. A score of diet quality, the modified Healthy Eating Index (mHEI, 0-100 units), was calculated. Results : For all the participants, improvement of diet quality was not associated with the probability of pregnancy. With Cox regression, we observed that the initial diet quality was an important predictor of pregnancy within the two confounded groups (HR (by 10 units) : 1.24 [1.03 – 1.50], p = 0.027), independently of cardiorespiratory fitness and anthropometry. Similarly, the best diet quality observed before conception presented a significant independent association with odds of pregnancy over time (HR (by 10 units) : 1.25 [1.04 – 1.49], p = 0.017). Anthropometric variables, including weight, were not associated with a higher probability of conception. Conclusion : A greater diet quality in preconception seems to increase probability of pregnancy in obese infertile women. |
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