Airway inflammation in asthma : a comparison of sputum eosinophils, blood eosinophis, and FeNO in a population of asthmatic patients from a tertiary care center
Autor: | Marineau, Philippe |
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Jazyk: | francouzština |
Rok vydání: | 2023 |
Předmět: | |
Druh dokumentu: | Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Popis: | L'asthme est une maladie inflammatoire chronique, complexe et hétérogène des voies respiratoires. Basé sur le profil cellulaire inflammatoire, l'asthme peut être classé en deux endotypes, soit l'asthme à inflammation de type 2 (T2) et non T2. L'identification du schéma inflammatoire prédominant est très importante pour la prise en charge des patients. Le pourcentage d'éosinophiles dans les expectorations, la fraction d'oxyde nitrique expiré (FeNO) et les éosinophiles sanguins sont actuellement utilisés pour évaluer l'inflammation T2 dans l'asthme. Des seuils cliniquement pertinents sont disponibles pour ajuster la thérapie, bien qu'avec un succès limité, probablement en raison de corrélations modérées entre eux. Actuellement, les études comparant simultanément les trois biomarqueurs de l'inflammation T2 sont rares et, la plupart du temps, jamais réalisées dans un contexte d'asthme contrôlé. De plus, des études antérieures ont examiné les corrélations linéaires avec les biomarqueurs en tant que variables continues, mais pas les associations utilisant des biomarqueurs avec des valeurs seuils prédéterminés choisis pour représenter la clinique. L'objectif de ce mémoire était donc d'explorer la concordance entre ces trois biomarqueurs T2 dans diverses sévérités d'asthme afin d'améliorer notre compréhension de leur utilité en milieu clinique. Il s'agit d'une étude transversale rétrospective de patients adultes atteints d'asthme contrôlé de toute gravité. Nos résultats ont montré une proportion significative de sujets avec des niveaux de biomarqueurs discordants évaluant l'inflammation T2, ce qui pourrait biaiser la décision du clinicien s'il se fie seulement à l'un d'entre eux. Lorsque les valeurs combinées de FeNO et d'éosinophiles sanguins sont bas, elles sont de bons prédicteurs de l'inflammation non T2. Ainsi, nos résultats renforcent la nécessité de prendre en charge l'asthme en utilisant plus d'un biomarqueur de l'inflammation T2. De plus, la réévaluation des biomarqueurs et l'utilisation du pourcentage d'éosinophiles dans les expectorations doivent être prises en considération lorsque les résultats sont discordants. Asthma is a chronic, complex and heterogeneous inflammatory disease of the airways. Based on the inflammatory cellular profile, asthma can be categorized into two endotypes, type 2 (T2) inflammation and non-T2 inflammation. Identifying the predominant inflammatory pattern is very important for patient management in order to control symptoms and reduce the likelihood of future exacerbations. Sputum eosinophil percentage, fractional exhaled nitric oxide (FeNO) and blood eosinophils are currently used to assess T2 inflammation in asthma. Clinically relevant cut-offs are available to help adjust treatment, although with limited success, probably due to moderate correlations between them. Currently, studies that simultaneously compare the three T2 inflammation markers are rare and, most of the time, never carried out in the context of controlled disease. Additionally, previous studies have examined linear correlations with biomarkers as continuous variables, but not associations using dichotomized biomarker variables with predetermined thresholds chosen to represent the clinic. The aim of this work was to explore the concordance between these three T2 biomarkers in various severities of asthma to improve our understanding of their usefulness in clinical settings. It is a retrospective cross-sectional study of adult patients with controlled asthma of all severities. Our results showed a significant proportion of subjects with discordant biomarker levels assessing T2 inflammation, which can be misleading if clinicians only rely on one of them. When both FeNO and blood eosinophil count values are under the thresholds, they are good predictors of T2-low inflammation. Hence, our results reinforce the need to manage asthma using more than one biomarker of T2 inflammation whenever possible. Additionally, re-evaluation of biomarkers and usage of sputum eosinophil percentage should be taken into consideration when results are inconsistent. |
Databáze: | Networked Digital Library of Theses & Dissertations |
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