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Les adolescents judiciarisés cumulent plusieurs facteurs de risque - pauvreté, problèmes de dépendance, multiples problématiques d'ordre social et psychologique, en plus d'être caractérisés par une surreprésentation de certaines ethnies. Les placements sous garde sont les peines les plus sévères prévues par la loi, puisqu'ils entraînent une privation de liberté. Ces peines viennent avec la nécessité de fournir des programmes d'intervention pour aider à la réadaptation et à la réinsertion sociale des adolescents. Plusieurs approches existent afin de guider les interventions, mais toutes nécessitent la présence d'une alliance thérapeutique avec au moins un intervenant pour en maximiser l'efficacité. Or, on retrouve très peu d'écrits scientifiques portant sur la perception de cette alliance selon le point de vue des adolescents judiciarisés, la majorité se centrant plus sur la perspective des intervenants. Guidé par le cadre théorique du développement du pouvoir d'agir des personnes et des collectivités (DPA-PC) ainsi que par l'éthique du care, ce mémoire souhaite illustrer comment les adolescents judiciarisés ayant vécu une peine avec mise sous garde perçoivent leur propre parcours et les interventions vécues quand ils ont développé un lien d'alliance thérapeutique avec au moins un intervenant. Pour arriver à cet objectif, les données qualitatives d'un sous-échantillon (n=11) du projet 1A du programme de recherche en partenariat *(RÉ)SO 16-35* seront analysées par le biais de l'approche inductive générale (*General Inductive Approach*, GIA). |