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Recently, two important judgments concerning detention in European Asylum law were issued: the Ilias and Ahmed case of the ECtHR and the FMS-case of the CJEU. Both Courts had to decide on the question whether the situation of asylum seekers in the Hungarian Röszke transit zone amounted to detention. Notwithstanding the similar facts of the cases, no violation of Article 5 ECHR was found by the ECtHR, whereas the CJEU clearly condemned Hungary for its violation of EU Asylum Law. This raises questions concerning the reconcilability and long-term effects of the two judgments. -- Kürzlich sind zwei wichtige Urteile zu Freiheitsentzug im europäischen Asylrecht ergangen: Ilias und Ahmed gegen Ungarn des EGMR und der FMS-Fall des EuGH. Beide Gerichte hatten zu entscheiden, ob die Situation von Asylsuchenden in der ungarischen Transitzone Röszke einer Freiheitsentziehung entsprach. Obwohl den Urteilen vergleichbare Sachverhalte zugrunde lagen, stellte der EGMR keine Verletzung von Artikel 5 EMRK fest, während der EUGH Ungarn für die Verletzung des EU-Asylrechts verurteilte. Dies wirft Fragen nach der Vereinbarkeit und den langfristigen Auswirkungen der beiden Urteile auf. -- Récemment, deux arrêts importants relatifs de la privation de liberté en droit d'asile européen ont été rendus : Ilias et Ahmed c. Hongrie de la Cour européenne des droits de l'homme, et l'affaire FMS de la CJUE. Les deux tribunaux devaient décider si la situation des demandeurs d'asile dans la zone de transit hongroise de Röszke constituait une privation de liberté. Bien que ces arrêts soient fondés sur des faits comparables, la Cour européenne des droits de l'homme n'a constaté aucune violation de l'article 5 de la CEDH, tandis que la CJUE a estimé que la Hongrie avait clairement violé la législation européenne en matière d'asile. Cela soulève des questions concernant la conciliation et les effets à long terme de ces deux décisions. |
