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Background: Cannabis use may adversely affect cardiovascular health. Patterns of use by cardiac patients are unknown. We evaluated the prevalence, perceptions, and patterns of cannabis use among cardiac inpatients. Methods: A consecutive cross-section of cardiac inpatients, hospitalized between November 2019 and May 2020, were surveyed in-person or via telephone. Descriptive statistics and logistic regression were used to examine the characteristics of cannabis use. Results: The prevalence of past-12-month cannabis use was 13.8% (95% confidence interval [CI]: 11.8%-16.0%). Characteristics independently associated with cannabis use were as follows: age < 64 years (< 44 years, odds ratio [OR] = 3.96 [95% CI: 1.65-9.53]; age 45-64 years, OR = 2.72 [95% CI: 1.65-4.47]); tobacco use in the previous 6 months (OR = 1.91 [95% CI: 1.18-3.07]); having a cannabis smoker in one’s primary social group (OR = 4.17 [95% CI: 2.73-6.38]); and a history of a mental health diagnosis (OR = 1.82 [95% CI: 1.19-2.79]). Among those using cannabis, 70.5% reported smoking or vaping it; 47.2% reported daily use. Most did not know the tetrahydrocannabinol (THC; 71.6%) or cannabidiol (CBD; 83.3%) content of their cannabis, or the dose of cannabis in their edibles (66.7%). As defined by Canada’s Lower Risk Cannabis Use Guidelines, 96.7% of cannabis users reported ≥ 1 higher-risk use behaviour (mean = 2.3, standard deviation = 1.2). Over 60% of patients expressed no intention to quit or reduce cannabis use in the next 6 months. Conclusions: Cannabis use appears prevalent among cardiac patients. Most users demonstrated higher-risk use behaviours and low intentions to quit. Further work is needed to understand the impacts of cannabis use on the cardiovascular system and to develop guidelines and educational tools relating to lower-risk use, for cardiac patients and providers. RÉsumÉ: Contexte: L’utilisation du cannabis peut nuire à la santé cardiovasculaire, mais les habitudes d’utilisation des patients atteints de troubles cardiaques ne sont pas connues. Nous avons évalué la prévalence, les perceptions et les habitudes d’utilisation du cannabis chez des patients hospitalisés présentant des troubles cardiaques. Méthodologie: Une analyse transversale a été réalisée en interrogeant en personne ou au téléphone des patients hospitalisés consécutivement entre novembre 2019 et mai 2020 et présentant des troubles cardiaques. Des statistiques descriptives et une régression logistique ont été utilisées pour examiner les caractéristiques liées à l’utilisation du cannabis. Résultats: La prévalence de l’utilisation du cannabis au cours des 12 mois précédents était de 13,8 % (intervalle de confiance [IC] à 95 % : 11,8 % à 16,0 %). Les caractéristiques indépendamment associées à l’utilisation du cannabis étaient les suivantes : âge < 64 ans (< 44 ans, rapport de cotes [RC] = 3,96 [IC à 95 % : 1,65 à 9,53]; âge de 45 à 64 ans, RC = 2,72 [IC à 95 % : 1,65 à 4,47]); tabagisme dans les six mois précédents (RC = 1,91 [IC à 95 % : 1,18 à 3,07]); présence d’un consommateur de cannabis au sein du cercle social principal (RC = 4,17 [IC à 95 % : 2,73 à 6,38]); et diagnostic antérieur lié à la santé mentale (RC = 1,82 [IC à 95 % : 1,19 à 2,79]). Parmi les utilisateurs de cannabis, 70,5 % d’entre eux ont rapporté qu’ils fumaient ou vapotaient et 47,2 % ont déclaré en consommer quotidiennement. La plupart ne connaissaient pas le contenu en tétrahydrocannabinol (THC; 71,6 %) ou en cannabidiol (CBD; 83,3 %) du cannabis consommé, ou la dose contenue dans les aliments à base de cannabis consommés (66,7 %). Au total, 96,7 % des utilisateurs de cannabis ont rapporté ≥ 1 comportement(s) à risque élevé (moyenne = 2,3, écart-type = 1,2) selon les Recommandations canadiennes pour l’usage du cannabis à moindre risque. Par ailleurs, plus de 60 % des patients n’ont exprimé aucune intention d’interrompre ou de diminuer leur consommation de cannabis au cours des six prochains mois. Conclusions: L’utilisation du cannabis semble courante chez les patients qui présentent des troubles cardiaques. La plupart des utilisateurs ont démontré des comportements à risque élevé, et une faible intention de mettre fin à leur consommation. D’autres études sont requises pour caractériser les répercussions de l’utilisation du cannabis sur l’appareil cardiovasculaire et élaborer des lignes directrices et des outils éducatifs à l’intention des patients atteints de troubles cardiaques et des professionnels de la santé en vue de favoriser un usage à moindre risque. |