Les exploitations familiales peuvent -elles faire face à l’urbanisation ? Cas de la commune urbaine de Sebaa -Ayoune dans la plaine du Saïs (Maroc)
Autor: | Amina Benabed, Patrick Dugué, Elhassane Abdellaoui |
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Jazyk: | francouzština |
Rok vydání: | 2014 |
Předmět: | |
Zdroj: | Alternatives Rurales, Vol 1, Iss 1, Pp 65-74 (2014) |
Druh dokumentu: | article |
ISSN: | 2421-8928 2421-9037 |
Popis: | L’agriculture périurbaine doit composer avec l’urbanisation et un marché foncier actif. Une étude réalisée dans la commune urbaine de Sebaa-Ayoune, près de Meknès (Maroc), met en évidence des comportements très différents des agriculteurs dans cette situation d’urbanisation. Certains ne vendent pas la terre et maintiennent leur exploitation en développant une activité extra-agricole, d’autres vendent une partie de leur terre pour investir en agriculture dans la partie restante, enfin la dernière catégorie vend une partie des terres pour développer des activités extra-agricoles. Il faut ajouter à ces 3 catégories d’agriculteurs familiaux, celle des néo-agriculteurs qui achètent quelques hectares de terre pour planter des arbres fruitiers. Les stratégies des producteurs de cette zone périurbaine et leur diversité s’expliquent d’abord par un marché foncier actif (prix élevé de la terre) et l’origine de leur exploitation (melk, réforme agraire, néo-agriculteur). Les facilités de commercialisation des produits agricoles dues à la proximité de la ville (vente en circuit court, segmentation de la qualité,…) ne contribuent pas pour le moment à la durabilité des exploitations agricoles péri-urbaine dans la région de Meknès. |
Databáze: | Directory of Open Access Journals |
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