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Du poète décrit par Ibn Khaldoun et mis en scène par Mouloud Mammeri à l’homme du « souffle », « respir » et assefrou, qu’il s’agisse de Jean Amrouche ou de Kateb Yacine, cet article retrouve un même allant du poème, voix que rien ne peut ni voiler ni imiter, geste qui organise le monde et lui donne place au large du sensé. Dans ce rapide parcours sur les traces d’une poétique comme élan qui installe le poème, voix et corps dans le monde, Mohammed Dib s’impose lorsque les voix de Djamila Amrane et de Jean Sénac apportent leur tribu, au milieu de toutes celles qui hantent des contes ancestraux. From the poet described by Ibn Khaldoun and dramatized by Mouloud Mammeri to the man of “breath”, “respir” and “assefrou”, whether it is discussing Jean Amrouche or Kateb Yacine, this article finds the common energy in the poems, a voice that nothing can obscure or imitate, a gesture that makes sense of the world while giving it a place outside the realm of the sensible. In this rapid journey, using this poetic discourse as momentum that places the poem, voice and body in the world, Mohammed Dib’s influence is obvious when Djamila Amrane and Jean Sénac add their voices to all those who haunt his ancestral tales. |