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Background: This study sought to determine the impact of the COVID-19 pandemic response to healthcare delivery on outcomes in patients with cardiovascular disease. Methods: This is a population-based cohort study performed in the province of Nova Scotia, Canada (population 979,499), between the pre-COVID (March 1, 2017-March 16, 2020) and in-COVID (March 17, 2020-December 31, 2020) periods. Adult patients (age ≥ 18 years) with new-onset or existing cardiovascular disease were included for comparison between periods. The main outcome measures included the following: cardiovascular emergency department visits or hospitalizations, mortality, and out-of-hospital cardiac arrest. Results: In the first month of the in-COVID period, emergency department visits (n = 51,750) for cardiac symptoms decreased by 20.8% (95% confidence interval [CI] 14.0%-27.0%, P < 0.001). Cardiovascular hospitalizations (n = 20,609) declined by 48.1% (95% CI 40.4% to 54.9%, P < 0.001). The in-hospital mortality rate increased in patients with cardiovascular admissions in secondary care institutions by 55.1% (95% CI 10.1%-118%, P = 0.013). A decline of 20.4%-44.0% occurred in cardiovascular surgical/interventional procedures. The number of out-of-hospital cardiac arrests (n = 5528) increased from a monthly mean of 115 ± 15 to 136 ± 14, beginning in May 2020. Mortality for ambulatory patients awaiting cardiac intervention (n = 14,083) increased from 0.16% (n = 12,501) to 2.49% (n = 361) in the in-COVID period (P < 0.0001). Conclusions: This study demonstrates increased cardiovascular morbidity and mortality during restrictions maintained during the COVID-19 period, in an area with a low burden of COVID-19. As the healthcare system recovers or enters subsequent waves of COVID-19, these findings should inform communication to the public regarding cardiovascular symptoms, and policy for delivery of cardiovascular care. Résumé: Contexte: Cette étude visait à déterminer les répercussions de la réponse à la pandémie de COVID-19 sur la prestation des soins de santé et son incidence sur les résultats obtenus par les patients atteints d’une maladie cardiovasculaire. Méthodologie: Il s’agit d’une étude de cohorte représentative de la population réalisée dans la province de la Nouvelle-Écosse, au Canada (population de 979 499 habitants), entre la période précédant le début de la pandémie de COVID-19 (du 1er mars 2017 au 16 mars 2020) et la période de pandémie (du 17 mars 2020 au 31 décembre 2020). Des patients adultes (âge ≥ 18 ans) atteints d’une maladie cardiovasculaire préexistante ou d’apparition récente ont été inclus pour la comparaison entre les périodes. Les principaux paramètres d’évaluation comprenaient les visites ou hospitalisations dans un service d’urgences cardiovasculaires, la mortalité et l’arrêt cardiaque en milieu extrahospitalier. Résultats: Au cours du premier mois de la période de pandémie, les visites aux services des urgences (n = 51 750) pour des symptômes cardiaques ont diminué de 20,8 % (intervalle de confiance [IC] à 95 % : 14,0 % – 27,0 %, p < 0,001). Les hospitalisations en raison d’un événement cardiovasculaire (n = 20 609) ont décliné de 48,1 % (IC à 95 % : 40,4 % – 54,9 %, p < 0,001). Le taux de mortalité hospitalière parmi les patients admis dans des établissements de soins secondaires a augmenté de 55,1 % (IC à 95 % : 10,1 % – 118 %, p = 0,013). Une baisse de 20,4 à 44,0 % du nombre d’interventions chirurgicales ou interventionnelles visant à prendre en charge un événement cardiovasculaire a également été enregistrée. Le nombre d’arrêts cardiaques survenus en milieu extrahospitalier (n = 5 528) est passé d’une moyenne mensuelle de 115 ± 15 à 136 ± 14, à compter de mai 2020. La mortalité des patients ambulatoires en attente d’une intervention cardiaque (n = 14 083) a augmenté, passant de 0,16 % (n = 12 501) à 2,49 % (n = 361) pendant la période de pandémie (p < 0,0001). Conclusions: Cette étude révèle une augmentation de la morbidité et de la mortalité cardiovasculaires durant le maintien des restrictions liées à la COVID-19 dans une région où le fardeau associé à cette maladie est faible. À mesure que le système de santé se rétablit ou affronte les vagues subséquentes de COVID-19, ces résultats devraient éclairer les communications au public concernant les symptômes cardiovasculaires et orienter la politique de prestation de soins cardiovasculaires. |
