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L’objectif de la présente recherche est de modéliser le stock de carbone dans la forêt classée de Goungoun et ses terroirs riverains (FCGTR) au Nord-Bénin. Pour ce faire, des données d’inventaire forestier et des variables environnementales ont été utilisées. Ces données ont été collectées dans 150 placeaux de 18 m de rayon. Le diamètre des arbres permis de quantifier le carbone à partir d’un modèle allométrique. La combinaison d’indices spectraux et de variables structurales ont permis de prédire la distribution du carbone en utilisant l’algorithme Random Forest. Les résultats montrent que la répartition du carbone est fortement liée à la surface terrière, le diamètre moyen, la densité, les unités de végétale et l’indice de stress d’humidité. La précision du modèle a été très bonne (Biais = -0,03 % ; RMSE = 3,24 t/ha et R2 = 98,93 %). La quantité de carbone observée varie de 0,26 à 76,52 t/ha alors que celle prédite oscille entre 0,24 et 64,66 t/ha. La capacité de séquestration de carbone de l’espace forestier est 2.11 fois plus importante que celle de ses terroirs riverains. La savane boisée est la strate forestière qui séquestre le plus de carbone. Les champs et jachères occupent 45,89 % de la superficie du secteur d’étude et n’accumulent que 10 t/ha de carbone. La forte pression anthropique entame son potentiel d’accumulation de carbone. Il faut donc renforcer la surveillance et évaluation de la biodiversité végétale pour une protection durable de cette forêt. Mots clés Modélisation spatiale, Random forest, Paramètres dendrométriques, Carbone, Télédétection, Forêt classée de Goungoun |
