Idiopathic central precocious puberty in a Klinefelter patient: highlights on gonadotropin levels and pathophysiology

Autor: Salwan Maqdasy, Bertrand Barres, Gaelle Salaun, Marie Batisse-Lignier, Celine Pebrel-Richard, Kelvin H. M. Kwok, André Labbé, Philippe Touraine, Florence Brugnon, Igor Tauveron
Jazyk: angličtina
Rok vydání: 2020
Předmět:
Zdroj: Basic and Clinical Andrology, Vol 30, Iss 1, Pp 1-7 (2020)
Druh dokumentu: article
ISSN: 2051-4190
DOI: 10.1186/s12610-020-00117-1
Popis: Résumé Introduction Une puberté précoce centrale idiopathique (PPCI) est. extrêmement rare chez le garçon. Sa prévalence chez les garçons présentant un syndrome de Klinefelter (SK) est méconnue. Nous décrivons un cas rare de PPCI chez un garçon présentant un SK (47,XXY). De plus, nous surlignons les différences observées entre les taux de gonadotrophines en cas de PPCI chez les patients avec caryotype normal ou présentant un syndrome de Klinefelter. Cas clinique Un garçon de 8 ans avec des antécédents de cryptorchidie a été pris en charge pour une puberté précoce (PP) (Stade de Tanner: P2/G3). Les diamètres des testicules étaient élevés pour son âge (25x35mm pour chaque côté). Le bilan hormonal a confirmé une PP avec des concentrations sanguines de testostérone, LH et FSH élevées à 4.3 ng/ml, 3.5 UI/l et 7.7 UI/l respectivement. Un test à la LHRH a révélé une réserve très élevée de LH (24 UI/l) et de FSH (14 UI/l). Aucune lésion tumorale n’a été mise en évidence par l’IRM. La recherche de mutation du gène MKRN3 n’a révélé aucune anomalie. Le garçon a été suivi et pris en charge pour une PPCI durant 2 ans. A la fin de la puberté, un hypogonadisme périphérique a permis d’évoquer le diagnostic de SK (47,XXY). L’analyse chromosomique par PCR en utilisant des marqueurs de chromosome X a confirmé l’origine maternelle des deux chromosomes X. Discussion À ce jour, 7 cas de PPCI ont été décrits chez des garçons avec un SK. Nous avons analysé les données de ces patients et comparé aux données de patients avec une PPCI mais avec un caryotype normal. Nous mettons en exergue un taux significativement élevé de la LH et de la FSH lors du diagnostic de la PPCI chez les patients avec un SK en comparaison avec un caryotype normal (LH: 9.4 ± 12 vs 1.1 ± 0.6 UI/l; FSH: 23.1 ± 38.5 vs 2.7 ± 1.5 UI/l). De plus, les taux de la LH et FSH après une stimulation par la GnRH étaient également très élevés (LH: 58 ± 48 vs 15.5 ± 0.8 UI/l; FSH: 49.1 ± 62.1 vs 5.7 ± 3.9 UI/l). Conclusions Une PPCI est. extrêmement rare chez le garçon. La description de 8 cas de PPCI dans la littérature indique un surrisque de cette pathologie chez les garçons souffrant d’un SK. La physiopathologie reste méconnue. L’origine maternelle du chromosome surnuméraire et la destruction précoce du testicule en lien avec l’anomalie chromosomique pourraient favoriser une puberté précoce. Ainsi, une analyse du caryotype pourrait être proposée chez un garçon souffrant d’une PPCI.
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