Jacques Derrida et la pluralité langagière : vers l’interculturalité
Autor: | Hervé Toussaint ONDOUA |
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Jazyk: | Arabic<br />German<br />English<br />Spanish; Castilian<br />French |
Rok vydání: | 2023 |
Předmět: | |
Zdroj: | Altralang Journal, Vol 5, Iss 2 (2023) |
Druh dokumentu: | article |
ISSN: | 2710-7922 2710-8619 |
DOI: | 10.52919/altralang.v5i2.330 |
Popis: | ABSTRACT: At the heart of Derrida’s works, the question of pluralism finds a fundamental place. To understand plurilingualism, we must return to logocentrism. It is defined as the tendency to withdraw into the logic of one’s language and to consider it as a reference base. The deconstruction of logocentrism implies opening up to other places. From there, is born a diversity of logics and multiplicities. Such a logic finds its base in The Monolinguism of the “Other” by Jacques Derrida. This author thinks that language is neither our home nor our property. When we write, we do so in each other’s language. The language that we consider our own and that we speak never belongs to us. This resonance finds a favorable echo in literature. Authors like Léonora Miano, Maryse Condé, Natalie Etoke free themselves from all linguistic formalism. Even more, they militate for linguistic interbreeding. The challenges of such a vision of the world lie in its multicultural scope. RÉSUMÉ : Au cœur des ouvrages de Derrida, la question du pluralisme trouve une place fondamentale. Pour comprendre le plurilinguisme, il faut revenir sur le logocentrisme. Il se définit comme la tendance à se replier dans la logique de son langage et à le considère comme base de référence. La déconstruction du logocentrisme implique l’ouverture à d’autres lieux. Delà, nait une diversité de logiques et de multiplicités. Une telle logique trouve son soubassement dans Le Monolinguisme de l’autre de Jacques Derrida. Cet auteur pense que la langue n’est ni notre demeure ni notre propriété. Quand nous écrivons, nous le faisons dans la langue de l’autre. La langue que nous considérons comme la nôtre et que nous parlons ne nous appartient jamais en propre. Cette résonnance trouve un écho favorable en littérature. Des auteurs comme Léonora Miano, Maryse Condé, Natalie Etoke s’affranchissent de tout formalisme linguistique. Bien plus, elles militent pour le métissage linguistique. Les enjeux d’une telle vision du monde résident dans sa portée multiculturelle. |
Databáze: | Directory of Open Access Journals |
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