Autor: |
Amanda VanSteelandt, Brandi Abele, Raahyma Ahmad, Aganeta Enns, Beth Jackson, Tanya Kakkar, Fiona Kouyoumdjian |
Jazyk: |
English<br />French |
Rok vydání: |
2024 |
Předmět: |
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Zdroj: |
Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada, Vol 44, Iss 7/8, Pp 353-366 (2024) |
Druh dokumentu: |
article |
ISSN: |
2368-7398 |
DOI: |
10.24095/hpcdp.44.7/8.03f |
Popis: |
IntroductionIl existe une relation complexe entre le statut résidentiel et la consommation de substances. En effet, la consommation de substances réduit les perspectives de logement et le fait d’être sans logement augmente les raisons de consommer des substances ainsi que les risques et la stigmatisation qui y sont associés. MéthodologieDans cette analyse descriptive des personnes sans logement qui ont perdu la vie en raison d’une intoxication aiguë accidentelle liée à une substance au Canada, nous avons utilisé les données relatives aux enquêtes sur les décès tirées d’une étude nationale d’examen des dossiers concernant les décès par intoxication aiguë due à une substance en 2016 et 2017, afin de comparer les facteurs sociodémographiques, les antécédents médicaux, les circonstances du décès et les substances ayant contribué au décès des personnes sans logement et des personnes non identifiées comme sans logement, au moyen du test du khi carré de Pearson. Nous avons comparé le profil démographique des personnes décédées d’une intoxication aiguë aux données du Dénombrement ponctuel coordonné de l’itinérance dans les collectivités canadiennes de 2016 et du Recensement de 2016. RésultatsLes personnes sans logement étaient nettement surreprésentées parmi les personnes décédées d’une intoxication aiguë en 2016 et 2017 (8,9 % contre moins de 1 % de la population générale). L’intoxication aiguë ayant entraîné le décès des personnes sans logement a eu lieu plus souvent à l’extérieur (24 %); un opioïde ou un stimulant a plus fréquemment contribué à leur décès (68 % à 82 %; les deux substances ont été responsables de 59 % des décès) et ces personnes avaient plus souvent été libérées d’un établissement correctionnel ou été autorisées à sortir d’un établissement de soins de santé au cours du mois précédant leur décès (7 %). ConclusionNous présentons plusieurs possibilités de réduire les décès attribuables à une intoxication aiguë chez les personnes sans logement, notamment lors de la prise de contact avec les services de santé et d’autres établissements, par des mesures de soutien à la réduction des méfaits liés à la consommation d’opioïdes et de stimulants ainsi que par la création d’environnements plus sûrs pour les personnes sans logement. |
Databáze: |
Directory of Open Access Journals |
Externí odkaz: |
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