Autor: |
Pamanta Ibrahim Sory, T Sidi, K Boureima, D Seydou, T Mohomodine Ibrahim, C Idrissa Ahmadou, Eti E |
Jazyk: |
English<br />French |
Rok vydání: |
2024 |
Předmět: |
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Zdroj: |
Rhumatologie Africaine Francophone, Vol 7, Iss 1 (2024) |
Druh dokumentu: |
article |
ISSN: |
2424-7596 |
DOI: |
10.62455/raf.v7i1.52 |
Popis: |
Résumé : L’ostéoporose est un enjeu majeur de santé publique, puisqu’on estime à 200 millions le nombre de personnes souffrant de cette affection dans le monde. En Europe et aux Etats Unis 30% des femmes ménopausées souffrent d’ostéoporose. Sa prévalence est réputée faible chez le noir africain, bien qu’elle soit mal estimée : d’où l’intérêt de notre sujet. Objectif : Préciser la prévalence de l’ostéoporose chez la femme ménopausée noire africaine Patients et méthodes : Il s’est agi d’une étude transversale de 4 ans et 6 mois, dans le service de Rhumatologie du CHU de Point G. Ont été inclues toutes les patientes ménopausées ayant effectué une ostéodensitométrie dans le service de Rhumatologie. Résultats : Nous avons colligé 329 dossiers de femmes ménopausées d’âge moyen de 65 ans avec des extrêmes de 43 et 89 ans. L’IMC moyenne était de 27, 2kg/m2. Un antécédent de fracture était noté chez 23,7%. La fracture était le plus souvent lombaire (53,84%). Les RIC et la corticothérapie étaient des facteurs de risque associés dans 17% des cas. Les résultats de la DMO ont donné : l’ostéoporose chez 88,6% : elle était fracturaire dans 19,8% de cas ; l’ostéopenie a concerné 18,5% des cas et 0,9 % avaient une DMO normale. L’association bisphosphonates + calcium + vitamine D3 a été indique chez 327 patientes. Conclusion : L’ostéoporose est fréquente chez la femme ménopausée. Les fractures osseuses, ont souvent motivé la réalisation de l’ostéodensitométrie. Les rhumatismes inflammatoires chroniques constituent avec la corticothérapie un facteur de risque majeur. |
Databáze: |
Directory of Open Access Journals |
Externí odkaz: |
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