Autor: |
T. CHARROIN, P. VEYSSET, S. DEVIENNE, J.L. FROMONT, R. PALAZON, M. FERRAND |
Jazyk: |
francouzština |
Rok vydání: |
2012 |
Předmět: |
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Zdroj: |
INRAE Productions Animales, Vol 25, Iss 2 (2012) |
Druh dokumentu: |
article |
ISSN: |
2824-3633 |
DOI: |
10.20870/productions-animales.2012.25.2.3208 |
Popis: |
De tous les secteurs de l’économie, c’est l’agriculture qui a connu l’accroissement le plus rapide de la productivité du travail au cours des cinquante dernières années. La production en volume de la branche a été multipliée par 2,2 entre 1955 et 2010, grâce à l’utilisation croissante des intrants et à la mobilisation d’un capital toujours plus important (matériel et bâtiments). Sur cette même période, la population active agricole est passée de 31 à 3,4 de l’emploi total. Les subventions jouent aujourd’hui un rôle déterminant dans le maintien du revenu agricole par actif. L’analyse de la productivité du travail pour les filières bovine, ovine et caprine montre que l’accroissement de la productivité physique et des principaux indicateurs économiques ne vont pas forcément de pair. Il existe des écarts de productivité physique du travail importants entre systèmes et entre filières. Si, en bonne conjoncture de prix, les systèmes à haute productivité physique du travail dégagent les meilleurs revenus, une évolution défavorable des prix induit pour ces systèmes une fragilisation économique révélant ainsi leur faible capacité de résilience. La recherche de cohérence du système de production et de l’optimisation des moyens de production apparaît toujours comme un élément déterminant des performances économiques. L’orientation des exploitations sera largement induite par la répartition des gains de productivité entre les différents acteurs de la branche (producteurs, industries agricoles et alimentaires, commerce et consommateurs) ainsi que par les choix des pouvoirs publics. |
Databáze: |
Directory of Open Access Journals |
Externí odkaz: |
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