Co-infection tuberculose-VIH compliquée d´une sur infection nosocomiale à Klebsiella pneumoniae: à propos de 4 observations dans un Service de Maladies Infectieuses au Mali

Autor: Hermine Meli, Yacouba Cissoko, Issa Konaté, Mariam Soumaré, Assetou Fofana, Jean Paul Dembélé, Mikaila Kaboré, Mohamed Aly Cissé, Abdoulaye Zaré, Sounkalo Dao
Jazyk: English<br />French
Rok vydání: 2020
Předmět:
Zdroj: The Pan African Medical Journal, Vol 37, Iss 141 (2020)
Druh dokumentu: article
ISSN: 1937-8688
DOI: 10.11604/pamj.2020.37.141.22716
Popis: Les infections nosocomiales constituent un problème majeur de santé publique dans le monde. La co-infection VIH-Tuberculose pulmonaire augmente la fréquence des infections nosocomiales, du fait de l´immunodépression et des hospitalisations itératives. Nous présentons quatre (04) patients âgés de 28, 36, 42 et 52 ans, co-infectés de VIH et tuberculose, (Tuberculose multifocale chez 2, miliaire tuberculeuse, tuberculose bactériologiquement confirmée), tous ayant un taux CD4 100 cellules/mm3. Ils étaient à la phase intensive du traitement antituberculeux et sous antirétroviral (ARV). Ils avaient été admis au Service de Maladies Infectieuses du CHU du Point G pour toux productive, et/ou hyperthermie après des séjours antérieurs de plus de 48heures en milieux hospitaliers. L´anamnèse avait révélé que l´un n´avait pas été observant au traitement antituberculeux du fait des effets indésirables classés mineurs. Il n´y avait pas eu d´amélioration clinique chez les 3 autres malgré une observance optimale aux différents traitements. L´examen cytobactériologique des expectorations et/ou du liquide de tubage gastrique, les hémocultures, prélèvements spécifiques avaient permis d´isoler Klebsiella pneumoniae multirésistante. Sous antibiothérapie spécifique, l´évolution clinique de ces patients avait été favorable. Les infections nosocomiales peuvent faire penser à tort à une mauvaise réponse thérapeutique lors d´un traitement antituberculeux. L´examen cytobactériologique des liquides biologiques doit être systématique chez les patients co-infectés de VIH-tuberculose. Notamment chez ceux ayant eu des séjours hospitaliers d´au moins 48 heures, et chez qui les signes pulmonaires et/ou la fièvre persistent en dépit d´une bonne observance aux traitements.
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