Nouvelles recherches a la Grotte Cosquer (Marseille)
Autor: | Luc Vanrell, Jean Courtin, Jean Clottes |
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Jazyk: | German<br />English<br />Spanish; Castilian<br />Basque<br />French |
Rok vydání: | 2005 |
Předmět: | |
Zdroj: | Munibe Antropologia-Arkeologia, Vol 57(III), Pp 9-22 (2005) |
Druh dokumentu: | article |
ISSN: | 1132-2217 2172-4555 |
Popis: | En juillet 1991, un plongeur sous-marin, HENRI COSQUER, découvrit des peintures et des gravures dans une grotte sous la mer près deMarseille, au Cap Morgiou. En 1991, 1992 et 1994, des séries de plongées furent organisées par le Ministère de la Culture, avec la participation de JEAN COURTIN, préhistorien et plongeur. D’autres recherches furent reprises dernièrement, en 2002 et 2003, par les cosignataires de l’article.La localisation extraordinaire de l’entrée de cette caverne est due à la montée du niveau de la mer après la fin de la dernière glaciation. Au maximum glaciaire, il y a 20.000 ans, la mer se trouvait 130 mètres plus bas qu’actuellement et la ligne de rivage était à 5 kilomètres de là.Les parois de toutes les galeries et salles submergées ont été corrodées et aucune peinture ni gravure n’y subsistent. L’art découvert se trouve dans des salles supérieures restées hors d’eau. Environ 177 figures d’animaux ont été répertoriées, ainsi que 216 signes géométriques de formes diverses, 65 mains négatives, et l’image d’un homme tué. Les sols sont jonchés de charbons, restes de torches ou de feux allumés pour obtenir le charbon nécessaire aux dessins. Les gens n’habitaient pas dans ces lieux retirés. Ils les utilisèrent pour leurs cérémonies mais également pour obtenir le mondmilch raclé sur les parois et des fragments de concrétions, qui servirent probablement comme « médecines ».Les 27 dates obtenues par la méthode du radiocarbone ont montré que la caverne avait été fréquentée pendant deux périodes principales, d’abord aux alentours de 26 à 27.000 ans avant le présent, puis il y a 19.000 ans environ.La grotte Cosquer, dont plus des trois-quarts de l’art furent sans doute détruits par son ennoiement, est une découverte majeure, par sa localisation en Provence, par les activités dont elle fut le théâtre, et par l’abondance du bestiaire, des mains et des signes représentés, ainsi que par la présence d’animaux rares (phoques, saïga, élan) ou uniques (pingouins). |
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