Le syndrome néphrotique idiopathique (SNI) de l'enfant à Dakar: à propos de 40 cas

Autor: Younoussa Keita, Ahmed Tall Lemrabott, Assane Sylla, Babacar Niang, El Hadji Fary Ka, Chérif Mohamed Dial, Aliou Abdoulaye Ndongo, Amadou Sow, Claude Moreira, Abdou Niang, Ousmane Ndiaye, Boucar Diouf, Mouhamadou Guéaye Sall
Jazyk: English<br />French
Rok vydání: 2017
Předmět:
Zdroj: The Pan African Medical Journal, Vol 26, Iss 161 (2017)
Druh dokumentu: article
ISSN: 1937-8688
DOI: 10.11604/pamj.2017.26.161.10130
Popis: INTRODUCTION: l'objectif de ce travail était d'analyser les caractéristiques diagnostiques, thérapeutiques et évolutives de l'enfant atteint de néphrose dans un service de pédiatrie de Dakar. METHODES: l'étude était réalisée au service de pédiatrie de l'hôpital Aristide Le Dantec. Il s'agissait d'une étude rétrospective sur une période de 03 ans allant du 1 janvier 2012 au 31 décembre 2014. Ont été inclus tous les patients âgés de 02 ans à 12 ans présentant un tableau de Syndrome néphrotique idiopathique. RESULTATS: quarante cas de néphrose étaient colligés soit une prévalence de 23% parmi les néphropathies prises en charge dans le service. L'âge moyen était de 7,11' 3,14 ans. Le syndrome néphrotique était pur chez 72,5% (n=29) des patients. Les èdèmes des membres inférieurs étaient présents chez 100% des patients, l'oligurie dans 55% (n=22) et l'HTA dans 5% (n=2) des cas. La protéinurie moyenne était de 145,05 ' 85,54 mg/kg/24heures. La protidémie moyenne était de 46,42 '7,88 g/L et l'albuminémie moyenne de 17,90 , 7,15 g/L. Trente-neuf patients avaient reçu une corticothérapie à base de prednisone. La corticosensibilité était retenue chez 77% (n=30) des patients et la corticorésistance chez 13% (n=5) des cas. Le facteur de mauvaise réponse à la corticothérapie était un niveau de protéinurie initiale supérieure à 150 mg/kg/jour (p = 0,024). La biopsie rénale était réalisée chez 18% (n=7) des patients et retrouvait dans 57,2% (n=4) des cas une hyalinose segmentaire et focale. Le cyclophosphamide et l'azathioprine étaient associés aux corticoïdes dans 10% (n=4) des cas chacun. Le taux de rémission globale était de 89,8%. L'évolution vers l'insuffisance rénale chronique était notée chez trois (03) des patients. CONCLUSION: la néphrose représentait près du quart des néphropathies prises en charge dans notre service. Le taux de rémission globale était élevé. Le seul facteur de mauvaise réponse à la corticothérapie était le niveau de protéinurie initiale élevée. En cas d'indication de la biopsie rénale chez nos patients, la HSF était la lésion la plus fréquemment retrouvée.
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