Problèmes entomologiques en replantation des palmeraies et des cocoteraies

Autor: Mariau Dominique
Jazyk: English<br />French
Rok vydání: 2000
Předmět:
Zdroj: Oléagineux, Corps gras, Lipides, Vol 7, Iss 2, Pp 203-206 (2000)
Druh dokumentu: article
ISSN: 1258-8210
1950-697X
DOI: 10.1051/ocl.2000.0203
Popis: C’est aux alentours de la vingt-cinquième année que l’on envisage de replanter une palmeraie. C’est en effet vers cet âge que commencent à se poser des problèmes de récolte en raison de la taille des palmiers. En un quart de siècle, l’amélioration génétique aura suffisamment fait de progrès pour escompter un gain de production de l’ordre de 20%. Enfin, dans certaines situations, plusieurs maladies ont pu affecter les vieilles palmeraies. Avec de 15 à 25% d’arbres manquants, principalement lorsque ceux-ci se présentent sous la forme de taches, une diminution de la production se fait nettement sentir. Cela peut, par exemple, être le cas avec les maladies de la fusariose en Afrique de l’Ouest, lorsque la palmeraie n’a pas été plantée avec du matériel végétal tolérant, ou du ganoderma en Malaisie. Le renouvellement des cocoteraies se fait avec un espace de temps beaucoup plus long. En effet, la récolte des noix peut se faire au sol et la hauteur des cocotiers n’est donc pas un facteur limitant. Par ailleurs, la majorité des cocoteraies étant sous la forme de petites plantations villageoises, les agriculteurs rechignent toujours à abattre leurs cocotiers, même si des semences potentiellement plus productives leurs sont proposées. Ce sont les raisons pour lesquelles les cocoteraies de 50 ans et plus représentent la règle. L’abattage d’une plantation de palmiers à huile ou de cocotiers constitue naturellement un changement brutal de l’environnement, ce qui a des conséquences importantes notamment sur l’entomofaune, parmi laquelle des ravageurs majeurs ainsi que leurs ennemis naturels.
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