Ouida: the Fascination of Moral Laxity

Autor: Franco Marucci
Jazyk: English<br />French
Rok vydání: 2009
Předmět:
Zdroj: Revue LISA, Vol 7, Pp 593-604 (2009)
Druh dokumentu: article
ISSN: 1762-6153
13130676
DOI: 10.4000/lisa.149
Popis: Ouida (pseudonyme de Marie Louise de la Ramée, 1839-1908) quitta Bury St. Edmunds pour Londres en 1857, où l’influence de William Ainsworth, alors rédacteur en chef de Bentley’s Miscellany, lui valut une réputation de romancière. Installée à Florence dès les années 1870, elle y composa d’excellents romans, trépidants et romantiques, sur la haute société, essentiellement à la demande de l’éditeur allemand Tauchnitz, et brossa, dans d’autres, des portraits attendris de la vie paysanne de la Toscane et de la Maremme. Elle finit sa vie dans la pauvreté et mourut à Viareggio. Prolifique et multiforme, son œuvre comprend poésies, pièces de théâtre, livres pour enfants et récits de voyages, ainsi que des essais sur l’esthétique, la politique et la sociologie. Quoiqu’admirée de son vivant par Edward Bulwer Lytton et John Ruskin, sa réputation reste celle d’un écrivain mineur. Profitant du centenaire de sa mort, cet article se propose de redonner à Ouida sa juste place dans la littérature. Il y est question de son thème de prédilection – une fascination ambiguë pour la haute société aux mœurs relâchées, telle qu’on le retrouve dans les romans dits de sa « période majeure », Under Two Flags, Moths, Puck – et, de manière plus fouillée, dans Bertie Cecil, personnage hanté par une étrange et mystérieuse apathie, un fatalisme et une volonté d’anéantissement identitaire.
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