Autor: |
P. Gerber, C. Brugère, P. Ankers |
Jazyk: |
francouzština |
Rok vydání: |
2011 |
Předmět: |
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Zdroj: |
INRAE Productions Animales, Vol 24, Iss 1 (2011) |
Druh dokumentu: |
article |
ISSN: |
2824-3633 |
DOI: |
10.20870/productions-animales.2011.24.1.3234 |
Popis: |
Les productions animales sont engagées dans un rapide processus de croissance et de transformation. Cette tendance devrait se maintenir dans les prochaines décennies, principalement alimentée par la croissance du pouvoir d’achat des populations urbaines. L’analyse comparée de l’élevage et de l’aquaculture fait émerger des similitudes et des différences entre ces deux formes de production animale. Les productions de volailles et de poissons omnivores sont en très forte croissance, répondant de manière particulièrement efficace à la demande. Elles sont basées sur des espèces ayant un cycle reproductif court et des aliments à haute valeur nutritive, et leurs produits sont souvent substituables. Du point de vue du taux de conversion alimentaire, la production de poissons carnivores peut quant à elle être comparée aux formes intensifiées de production de ruminants. Ces espèces sont en effet moins efficaces quant à la conversion d’aliments et requièrent des volumes (ruminants) ou des qualités (poissons carnivores) d’aliments supérieurs par unité de produit. La particularité des espèces ruminantes est toutefois de pouvoir se nourrir entièrement de ressources végétales sans valeur nutritive pour l’Homme. La croissance de la demande globale et la compétition accrue pour les ressources naturelles forcent les deux sous-secteurs à s’adapter et à produire mieux avec moins. Les productions animales, de par leur forte croissance et leur rapide transformation ont souvent devancé le développement de politiques publiques. Ce processus s’est parfois traduit par une mauvaise gestion des biens publics et requiert le développement de politiques et institutions adaptées. |
Databáze: |
Directory of Open Access Journals |
Externí odkaz: |
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