Popis: |
In April 2021, the interactive digital platform Cartographie littéraire des plantes à travers quelques récits/Literary Cartography of Plants in and across Narratives went live after four years of research conducted jointly by researchers from UQÀM and McGill University, funded by the Social Sciences and Humanities Research Council of Canada (L'imaginaire botanique 2024). Building on various interactive functionalities, the platform presents multiple mappings and cross-readings of ten plants and fifteen contemporary Francophone narratives (1985–2020). Intended for botany and literary enthusiasts, professionals, and amateurs alike, it seeks to stimulate curiosity about literary plants, deepen knowledge about plants and their habitats, and encourage exchanges between digital and environmental humanists. The present article presents a moment of reflection and critique about this project, from which have emerged more questions than answers. At the intersection of the digital humanities, plant studies, and literary cartography, our article outlines the shifts in perspective that the development of this interactive digital platform required of us and our relationships to plants. Instead of offering a chronological account, we prefer to draw inspiration from the pitfalls encountered along the way and so do justice to the intellectual trials and tribulations that have brought us closer to the plant world. Moreover, it is in large part due to a collective approach of literary scholars, graphic designers, and a software developer that we have been able to discover plants and their movements from so many different angles. Our multi-authored article aims to illustrate the importance of such interdisciplinary work when it comes to understanding plants and their movements. En avril 2021, la plateforme numérique interactive Cartographie littéraire des plantes à travers quelques récits/Literary Cartography of Plants in and across Narratives a été mise en ligne après quatre années de recherche menées conjointement par des chercheurs de l'UQÀM et de l'Université McGill, financées par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (L'imaginaire botanique 2024). S'appuyant sur diverses fonctionnalités interactives, la plateforme présente de multiples cartographies et lectures croisées de dix plantes et de quinze récits francophones contemporains (1985–2020). Destinée aux passionnés de botanique et de littérature, aux professionnels et aux amateurs, elle vise à stimuler la curiosité pour les plantes littéraires, à approfondir les connaissances sur les plantes et leurs habitats, et à favoriser les échanges entre humanistes numériques et humanistes environnementaux. Le présent article propose un moment de réflexion et de critique autour de ce projet, d'où émergent plus de questions que de réponses. À l'intersection des humanités numériques, de l'étude des plantes et de la cartographie littéraire, notre article décrit les changements de perspective que le développement de cette plateforme numérique interactive a exigés de nous et de nos relations avec les plantes. Plutôt que de proposer un récit chronologique, nous préférons nous inspirer des embûches rencontrées en chemin et rendre ainsi justice aux tribulations intellectuelles qui nous ont rapprochés du monde végétal. D'ailleurs, c'est en grande partie grâce à une approche collective de littéraires, de graphistes et d'un développeur de logiciels que nous avons pu découvrir les plantes et leurs mouvements sous tant d'angles différents. Notre article à plusieurs auteurs vise à illustrer l'importance d'un tel travail interdisciplinaire lorsqu'il s'agit de comprendre les plantes et leurs mouvements. |