Le chevalier C. Sallustius Forensis Sextilianus : sa carrière et son retour à Simitthus accompagné de sa famille
Autor: | Chaouali, Moheddine |
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Jazyk: | francouzština |
Rok vydání: | 2022 |
Zdroj: | Cartagine. Studi e Ricerche; Vol 7 (2022) Cartagine. Studi e Ricerche; Vol. 7 (2022) Cartagine. Studi e Ricerche; V. 7 (2022) |
ISSN: | 2532-1110 |
Popis: | Latin epitaph recently discovered in Sidi Assem in the hinterland of colonia Simitthus reveals the name and the equestrian career of C. Sallustius Forensis Sextilianus. The onomastic approach makes it possible to know his two sons attested for a long time in this city. The onomastic sequence of the first (?) Sallustius Forensis Sextilianus brought up among the Costoboques (CIL VIII, 14667) was made possible through the epitaph of the father. The second, C. Sallustius Forensis Dignianus, bears the agnomen Costobius (CIL VIII, 25679). The most important contribution of this new epitaph is nevertheless elsewhere. Thanks to his career, we know that he had moved to Lower Moesia as a tribune of the prima legio italica based in Nouae and not as an employee in the marble quarries as assumed by the polish scholar J. Kolendo in 1978. This new datum, which I situate chronologically at the end of the reign of Trajan and the reign of Hadrian, is capable of changing our perception of the Costoboci who were only seen through the filter of Greco-Latin authors giving an image of hostiles and repellents. The date 170-171 AD, commonly accepted by all historians as being the first entry of the Costoboci in history can therefore only be appropriate at the beginning of the great hostilities against Rome. After a long journey of three stages, C. Sallustius Forensis Sextilianus returned to his hometown Simitthus with his family to end his life there and have his final resting place. Une épitaphe latine récemment découverte à Sidi Assem dans l’arrière-pays de la colonia Simitthus révèle le nom et la carrière équestre de C. Sallustius Forensis Sextilianus. L’approche onomastique permet de connaître ses deux fils attestés de longue date dans cette ville. La séquence onomastique du premier (?) Sallustius Forensis Sextilianus élevé chez les Costoboques (CIL VIII, 14667) a été rendue possible à travers l’épitaphe du père. Le second, C. Sallustius Forensis Dignianus, porte l’agnomen Costobius (CIL VIII, 25679). L’apport le plus important de cette nouvelle épitaphe est néanmoins ailleurs. Grâce à son cursus, nous savons qu’il s’était déplacé jusqu’en Mésie inférieure en tant que tribun de la prima legio italica basée à Nouae en Mésie inférieure et non comme employé dans les carrières de marbre comme le supposait le savant polonais J. Kolendo en 1978. Cette nouvelle donnée, que je situe chronologiquement vers la fin du règne de Trajan et le règne d’Hadrien, est à même de changer notre perception des Costoboques qui n’étaient vus qu’à travers le filtre des auteurs gréco-latins donnant une image d’hostiles et de répulsifs. La date 170-171 ap. J.-C, communément admise par tous les historiens comme étant la première entrée des Costoboques dans l’histoire ne peut convenir donc qu’au début des grandes hostilités contre Rome. Après un long périple de trois étapes, C. Sallustius Forensis Sextilianus a regagné sa ville natale Simitthus en compagnie de sa famille pour y finir sa vie et y avoir sa dernière demeure. |
Databáze: | OpenAIRE |
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