Epidemiological study of Middle East respiratory syndrome coronavirus infection in dromedary camels in Saudi Arabia, April-May 2015

Autor: A A, Elfadil, A G, Ahmed, M O, Abdalla, E, Gumaa, O H, Osman, A E, Younis, A, Abu-Obeida, A N, Al-Hafufi, L J, Saif, A, Zaki, A, Al-Rumaihi, N, Al-Harbi, S, Kasem, R H, Al-Brahim, A, Al-Sahhaf, F E, Bayoumi, A, Al-Dowairij, I A, Qasim
Rok vydání: 2019
Předmět:
Zdroj: Revue scientifique et technique (International Office of Epizootics). 37(3)
ISSN: 0253-1933
Popis: A cross-sectional study was conducted in five regions in Saudi Arabia to investigate the epidemiology of Middle East respiratory syndrome coronavirus (MERS-CoV) infection in dromedary camels (Camelus dromedarius) during April and May2015. Serum and nasal swab samples were tested for MERS-CoV antibodies andribonucleic acid (RNA) using a recombinant enzyme-linked immunosorbent assay (rELISA) and real-time reverse-transcription polymerase chain reaction (rRT-PCR), respectively. The overall MERS-CoV antibody seroprevalence was 80.5%, whereas the overall viral RNA prevalence was 2.4%. The associations of risk factors with each prevalence were quantified using univariate and multivariate analyses. The multivariate models identified region, age, grazing system, exposure to wild animals and dung removal as factors significantly associated with seroprevalence (p ??0.05). A higher seroprevalence was more likely to occur in camels from the Riyadh, Eastern, Northern and Makkah regions than those from the Jazan region; camels ??4 and 1-3 years of age (marginally significant) than calves1 year; and camels raised in zero grazing and semi-open grazing systems than those raised in an open grazing system. However, the presence of wild animals and daily dung removal were negatively associated with seroprevalence. On the other hand, region and sex were significantly associated with MERS-CoV RNA prevalence(p ??0.05). A higher viral RNA prevalence was more likely to occur in camels from the Riyadh region and Eastern region (marginally significant) than in those from the Makkah region, and in male camels than female camels. In conclusion, the risk factors identified in this study can be considered to be predictors of MERS-CoV infection in camels and should be taken into account when developing an efficient and cost-effective control strategy.Une étude transversale a été réalisée au cours des mois d’avril et de mai 2015 dans cinq régions d’Arabie saoudite afin d’élucider l’épidémiologie de l’infection par le coronavirus responsable du syndrome respiratoire du Moyen-Orient(MERS–CoV) chez les dromadaires (Camelus dromedarius). Des échantillons de sérum et des écouvillons nasaux prélevés de dromadaires ont été analysés afin de détecter la présence d’anticorps dirigés contre le MERS-CoV ou d’ARN de ce même virus, en utilisant respectivement une épreuve immuno-enzymatique recombinante (ELISAr) et une amplification en chaîne par polymérase couplée à une transcription inverse (PCR–RT) en temps réel. La prévalence sérologique globale des anticorps dirigés contre le MERS-CoV s’élevait à 80,5 %, tandis que la prévalence globale de l’ARN viral était de 2,4 %. Les corrélations entre les facteurs de risque et les prévalences obtenues ont été quantifiées au moyen d’analyses à une seule et à plusieurs variables. Les modèles à plusieurs variables ont fait apparaître une association significative (p ??0,05) entre la prévalence sérologique et les facteurs suivants : la région, l’âge des animaux, le système pastoral pratiqué, l’exposition à la faune sauvage et l’élimination du fumier. La probabilité d’une forte prévalence sérologique était plus élevée chez les dromadaires provenant des régions de Riyad, de l’Est, du Nord et de la Mecque que chez ceux de la région de Jizan ; chez les dromadaires âgés de plus de quatre ans, ou âgés d’un à trois ans (différence marginalement significative) plutôt que chez les jeunes de moins d’un an ; et enfin chez les dromadaires nourris en stabulation (zéro pâturage) ou en pâturage semi-ouvert plutôt que chez ceux nourris dans des systèmes de pâturage ouvert. En revanche, une corrélation négative a été constatée entre la prévalence sérologique d’une part et la présence d’animaux sauvages et/ou l’élimination quotidienne du fumier, d’autre part. En ce qui concerne la détection virale, une corrélation significative (p ??0,05) a été constatée entre la région et le sexe des animaux et la prévalence de l’ARN du MERS-CoV. La probabilité d’une prévalence plus élevée de l’ARN viral était plus prononcée chez les dromadaires des régions de Riyad et de l’Est (différence marginalement significative) que chez ceux de la région de La Mecque, et chez les mâles que chez les chamelles. En conclusion, les facteurs de risque identifiés dans cette étude peuvent servir d’annonciateurs de l’infection par le MERS-CoV chez les dromadaires et devraient être pris en compte pour élaborer une stratégie efficace et rentable de lutte contre cette maladie.Los autores describen un estudio transversal efectuado en abril y mayo de 2015 en cinco regiones de Arabia Saudí con objeto de investigar la epidemiologia de la infección de dromedarios (Camelus dromedarius) por el coronavirus del síndrome respiratorio de Oriente Medio (MERS–CoV). A tal efecto se analizaron muestras de suero y exudado nasal para detectar en ellas anticuerpos contra el MERS–CoV y ácido ribonucleico (ARN) del virus, empleando para ello, respectivamente, una técnica de ensayo inmunoenzimático recombinante (ELISAr) y una de reacción en cadena de la polimerasa acoplada a transcripción inversa en tiempo real (rRT–PCR, por sus siglas en inglés). Se calculó que la seroprevalencia global de anticuerpos contra el virus era del 80,5% y que la prevalencia global de ARN vírico era del 2,4%. Utilizando análisis multifactoriales y de una sola variable se cuantificó también la correlación de cada una de esas prevalencias con una serie de factores de riesgo. Con los modelos multifactoriales se observó que la región, la edad, el régimen de pastoreo, la exposición a animales salvajes y la retirada de estiércol eran factores que presentaban una asociación significativa con la seroprevalencia (p ??0,05): era más probable encontrar niveles elevados de seroprevalencia en dromedarios de las regiones de Riad y La Meca y las regiones oriental y septentrional del país que en los de la región de Jizán; en los de 4 o más años y entre 1 y 3 años de edad (correlación ligeramente significativa) que en las crías menores de 1 año; y en los animales estabulados o criados en sistemas de pasto semiabierto que en los criados con regímenes de pasto al aire libre. La presencia de animales salvajes y la retirada cotidiana del estiércol, por su parte, presentaban una correlación negativa con la seroprevalencia. Por otro lado, los factores asociados significativamente con la prevalencia de ARN vírico (p ??0,05) eran la región y el sexo: había mayor probabilidad de encontrar niveles elevados de prevalencia de ARN vírico en dromedarios de la región de Riad y la región oriental (correlación ligeramente significativa) que en los de la región de La Meca, y en machos más que en hembras. En conclusión, los factores de riesgo detectados con este estudio pueden ser considerados predictivos de la infección de dromedarios por el MERS–CoV y deben ser tenidos en cuenta para elaborar una estrategia de lucha que ofrezca a la vez eficacia y rentabilidad.
Databáze: OpenAIRE