Factors associated with success and failure of patient-controlled oral analgesia after total hip and knee arthroplasty: a historical comparative cohort study

Autor: Leon, Vorobeichik, Yasmine, Hoydonckx, Pranab, Kumar, Arlene, Buzon-Tan, Susan, Walker, Kyle, Kirkham, Dharini, Ilangomaran, Lashmi, Venkatraghavan, Atul J, Prabhu, Anuj, Bhatia
Rok vydání: 2020
Předmět:
Zdroj: Canadian journal of anaesthesia = Journal canadien d'anesthesie. 68(3)
ISSN: 1496-8975
Popis: Patient-controlled oral analgesia (PCOA) is a novel method of oral opioid administration using set doses of short-acting oral opioids self-administered by patients with a "lockout" period as part of a multimodal regimen. Failure of PCOA can result in severe postoperative pain necessitating use of intravenous patient-controlled analgesia (IV-PCA) with its potential complications. This study evaluated factors related to success or failure of PCOA following total hip arthroplasty (THA) and total knee arthroplasty (TKA).We conducted a retrospective cohort study of all adults who underwent THA and TKA at our institution by extracting data from the proprietary database of our acute pain service. Patient, anesthetic, and surgical variables associated with PCOA failure defined as inadequate analgesia requiring conversion to IV-PCA within 24 hr following THA and TKA were evaluated. Univariable and multivariable logistic regression analyses were performed to identify predictors of PCOA failure.Of the 926 patients who underwent THA or TKA (n = 411 and 515, respectively), 147 (15.9%) patients (67 THA and 80 TKA patients) had PCOA failure with moderate-to-severe pain. Multivariable regression analysis showed that PCOA failure occurred in those with younger age (adjusted odds ratio [aOR] per year of age, 0.97; 99% CI, 0.95 to 0.99; P0.001), preoperative chronic use of controlled-release opioids (aOR, 3.45; 99% CI, 1.60 to 7.35; P0.001), and with the use of general anesthesia vs spinal anesthesia (aOR, 2.86; 99% CI, 1.20 to 6.84; P = 0.002).The use of PCOA provides adequate analgesia to a majority of patients undergoing THA and TKA. Factors predictive for PCOA failure should be considered when choosing the primary breakthrough analgesic modality following THA/TKA.RéSUMé: OBJECTIF: L’analgésie orale contrôlée par le patient (AOCP) est une méthode novatrice d’administration d’opioïdes oraux qui utilise des doses pré-établies d’opioïdes oraux à courte action auto-administrées par les patients avec un intervalle minimal entre les doses dans le cadre d’un régime multimodal. Le non-fonctionnement d’une AOCP peut entraîner une douleur postopératoire grave nécessitant le recours à une analgésie intraveineuse contrôlée par le patient (ACP-IV), ce qui s’accompagne de complications potentielles. Cette étude a évalué les facteurs liés à la réussite ou à l’échec de l’AOCP à la suite d’une arthroplastie totale de la hanche (ATH) ou du genou (ATG). MéTHODE: Nous avons réalisé une étude de cohorte rétrospective de tous les adultes ayant subi une ATH ou une ATG dans notre établissement en extrayant les données de la base de données de notre service de douleur aiguë. Les variables liées au patient, à l’anesthésie, et à la chirurgie et associées à un échec de l’AOCP, défini comme une analgésie inadéquate exigeant la conversion en ACP-IV dans les 24 heures suivant l’ATH ou l’ATG, ont été évaluées. Des analyses de régression logistique univariée et multivariée ont été effectuées pour identifier les prédicteurs d’un échec de l’AOCP. RéSULTATS: Sur les 926 patients ayant subi une ATH ou une ATG (n = 411 et 515, respectivement), l’AOCP n’a pas fonctionné chez 147 (15,9 %) patients (67 patients d’ATH et 80 d’ATG), entraînant une douleur modérée à grave. L’analyse de régression multivariée a montré que les échecs de l’AOCP sont survenus chez les personnes plus jeunes (rapport de cotes ajusté [RCA] par année d’âge, 0,97; IC 99 %, 0,95 à 0,99; P0,001), lors d’une utilisation préopératoire chronique d’opioïdes à libération contrôlée (RCA, 3,45; IC 99 %, 1,60 à 7,35; P0,001), et lors d’une anesthésie générale vs une rachianesthésie (RCA, 2,86; IC 99 %, 1,20 à 6,84; P = 0,002). CONCLUSION: L’utilisation de l’AOCP procure une analgésie adéquate à la majorité des patients subissant une ATH ou une ATG. Les facteurs prédictifs d’un échec de l’AOCP devraient être pris en considération lors du choix de la principale modalité analgésique après une ATH/ATG.
Databáze: OpenAIRE