Historical, current and expected future occurrence of rabies in enzootic regions

Autor: C E, Rupprecht, H, Bannazadeh Baghi, V J, Del Rio Vilas, A D, Gibson, F, Lohr, F X, Meslin, J F R, Seetahal, K, Shervell, L, Gamble
Rok vydání: 2019
Předmět:
Zdroj: Revue scientifique et technique (International Office of Epizootics). 37(2)
ISSN: 0253-1933
Popis: Rabies is one of the oldest recorded pathogens, with the broadest distribution of any known viral zoonosis. Antarctica is believed to be free of all lyssaviruses, but no laboratory-based surveillance has taken place to support this supposition. Re-introduction of the disease is possible in Pacific Oceania, as evidenced by a historical outbreak in Guam and the translocation of rabid bats to Hawaii. Australia is the only inhabited continent with enzootic rabies, without the presence of rabies virus. Europe and North America have broken the cycle of dog-mediated rabies, with a few remaining focal points in Latin America and the Caribbean, but wildlife rabies predominates. The greatest burden resides in the 'Old World'. The elimination of human rabies mediated via dogs by 2030 in Africa, Asia and the Middle East will not be simple, rapid or inexpensive, but it may be achievable through the use of widely available tools and the application of lessons learned during the course of the 20th century.La rage est l’une des plus anciennes maladies infectieuses enregistrées et la zoonose virale la plus largement représentée dans le monde. On présume que l’Antarctique est indemne de tout lyssavirus mais cette hypothèse n’est étayée par aucune surveillance basée sur des analyses de laboratoire. Il existe une menace de réintroduction de la maladie en Océanie, comme l’ont révélé le foyer historique survenu à Guam ainsi que l’arrivée de chauves-souris enragées à Hawaï. L’Australie est le seul continent habité où la rage ne sévit pas à l’état enzootique, le virus de la rage y étant absent. L’Europe et l’Amérique du Nord ont mis fin au cycle de la rage transmise par les chiens, dont il ne subsiste que quelques rares foyers de propagation en Amérique latine ; en revanche, la rage sylvatique reste prépondérante dans ces régions. Le fardeau le plus lourd est supporté par l’Ancien Monde. L’élimination de la rage humaine transmise par les chiens à l’horizon 2030 en Afrique, en Asie et au Moyen-Orient ne sera pas une tâche facile, rapide ni exempte de coûts mais elle peut réussir grâce aux outils disponibles partout dans le monde et aux enseignements tirés de l’expérience acquise tout au long du xxe siècle.La rabia, causada por uno de los patógenos más antiguos de los que hay constancia, presenta la distribución más amplia de cuantas zoonosis víricas se conocen. Se piensa que la Antártida está libre de todo tipo de lisavirus, pero no ha habido labores de vigilancia en laboratorio que prueben tal suposición. Oceanía está bajo la amenaza de reintroducción de la enfermedad, como demuestran el histórico brote registrado en Guam o el desplazamiento de murciélagos rabiosos a Hawái. Australia es el único continente habitado en el que no hay rabia enzoótica, esto es, en que el virus rábico no está presente. Europa y América del Norte han interrumpido el ciclo de la rabia transmitida por perros, de la que aún quedan contados focos en América Latina y el Caribe, aunque sigue prevaleciendo la rabia de la fauna silvestre. La carga más importante recae en el «Viejo Mundo». La eliminación de la rabia humana transmitida por perros para 2030 en África, Asia y el Oriente Medio no será sencilla, rápida ni barata, pero es factible si se emplean herramientas que ya están extendidas y se aplican las lecciones que hemos aprendido a lo largo del siglo XX.
Databáze: OpenAIRE