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For 25 years, Inuit midwives have provided perinatal and newborn care for about 90% of the pregnancies in northwestern Quebec. Patients in this region continue to have high rates of preventable nutritional deficiencies. The objective of this study was to explore the perceptions of professional midwives and students about what makes a healthy pregnancy and a healthy newborn.We convened, via teleconference, a semistructured focus group with the local midwives and students. The conversation focused on local understanding of a healthy pregnancy and a healthy newborn, and the role of midwives in the communities.Four midwives and 6 students took part in the focus group, representing 80% of local midwives and students. All of the participants were women, and their professional experience ranged from 3 to 25 years. Through inductive thematic analysis, it became apparent that personal experiences and professional training were important determinants of opinions. Midwives believed that the health of women and infants could be improved through better food selection, particularly reliance on traditional nutrient-rich food. They were aware that iron deficiency was a problem and that infants required vitamin D; however, they reported that supplement uptake was poor.Concern was expressed about a decline in traditional beliefs and about unhealthy behaviours. Participants advanced strategies to promote knowledge locally (e.g., visual aids, local radio) to attempt to reduce rates of nutritional deficiencies.Pendant 25 ans, les sages-femmes inuites ont prodigué les soins périnataux et néonataux requis pour environ 90 % des grossesses dans le Nord-Ouest du Québec. Les patientes de cette région continuent de présenter des taux élevés de carences nutritionnelles évitables. L'objectif de cette étude était d'explorer les perceptions des sages-femmes professionnelles et des étudiantes sur ce qu'elles considèrent comme une grossesse saine et un nouveau-né en bonne santé.Nous avons organisé un groupe de discussion semi-structuré par téléconférence avec des sages-femmes et des étudiantes locales. L'entrevue a porté sur leur conception d'une grossesse saine et d'un nouveau-né en bonne santé et sur le rôle des sages-femmes dans les communautés.Quatre sages-femmes et 6 étudiantes ont participé au groupe de discussion, représentant 80 % des sages-femmes et étudiantes locales. Toutes les participantes étaient des femmes et leur expérience professionnelle variait de 3 à 25 ans. Une analyse thématique inductive a fait ressortir que les expériences personnelles et la formation professionnelle étaient d'importants déterminants des opinions formulées. Les sages-femmes se sont dites d'avis que la santé des femmes et des nouveau-nés pouvait être améliorée par de meilleurs choix alimentaires, particulièrement en ce qui concerne l'alimentation traditionnelle, riche en éléments nutritifs. Elles étaient conscientes du fait qu'une carence en fer constitue un problème et que les nourrissons ont besoin de vitamine D. Elles ont toutefois mentionné que dans les faits, les suppléments sont peu utilisés.Les participantes ont exprimé leur inquiétude face au déclin des connaissances traditionnelles et face aux comportements malsains. Elles ont proposé des stratégies pour promouvoir la transmission des connaissances à l'échelle locale (p. ex., aides visuelles, radio locale) pour tenter de remédier aux carences nutritionnelles. |