[Alcohol and atrial fibrillation]

Autor: H J, Aubin, N, Bouajila, D, Thomas, M, Naassila
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2022
Předmět:
Zdroj: Revue medicale de Liege. 77(10)
ISSN: 0370-629X
Popis: Atrial fibrillation (AF) is the most common heart rhythm disorder, with an increasing prevalence, currently estimated at 3 % of the world population. It has long been well known, as the holiday heart syndrome, that acute alcohol consumption (binge drinking) may trigger an episode of AF, most often benign, during or immediately after consumption. Meta-analyses of observational studies have clearly shown a significant association between a high level of alcohol consumption and the risk of AF. According to the studies included in meta-analyses, the conclusions may differ regarding the association between low and moderate levels of alcohol consumption and the risk of AF. The association probably only exists from a level of consumption of at least one drink per day. Heavy alcohol consumption appears to increase the risk of complications in patients with AF, while light or moderate alcohol consumption does not. The causal nature of the relationship between alcohol consumption and AF cannot currently be confirmed or denied, given the contradictory results of Mendelian randomization studies published to date. However, in patients diagnosed with AF, the recommendation to abstain from alcohol, resulting in a strong reduction in consumption, made it possible to significantly reduce the recurrence of AF episodes.: La fibrillation auriculaire (FA) est le trouble du rythme cardiaque le plus fréquent, avec une prévalence croissante, actuellement estimée à 3 % de la population mondiale. La consommation aiguë d’alcool («binge drinking») est susceptible de déclencher un épisode de FA, le plus souvent bénin, au cours ou au décours immédiat de la consommation. Les méta-analyses d’études observationnelles ont clairement montré une association significative entre un niveau élevé de consommation d’alcool et le risque de FA. Selon les études incluses dans les méta-analyses, les conclusions peuvent différer concernant l’association entre les niveaux faibles et modérés de consommation d’alcool et le risque de FA. L’association n’existe vraisemblablement qu’à partir d’un niveau de consommation d’au moins 1 verre par jour. Une forte consommation d’alcool semble augmenter le risque de complications chez les patients atteints de FA, contrairement à une consommation faible ou modérée. La nature causale de la relation entre la consommation d’alcool et la FA ne peut actuellement être ni confirmée ni infirmée, compte-tenu des résultats contradictoires des études de randomisation mendélienne publiées à ce jour. En revanche, chez des patients diagnostiqués avec une FA, la recommandation de s’abstenir d’alcool, résultant en une forte réduction de la consommation, a permis de réduire significativement les récurrences de FA.
Databáze: OpenAIRE