Facteurs de sévérité chez les patients Algériens hospitalisés pour COVID-19

Autor: Ketfi, Abdelbassat, Touahri, Rama, Chabati, Omar, Chemali, Samia, Mahjoub, Mohamed, Gharnaout, Merzak, Djenouhat, Kamel, Selatni, Fayçal, Ben Saad, Helmi
Jazyk: angličtina
Rok vydání: 2021
Předmět:
Zdroj: La Tunisie Médicale
ISSN: 2724-7031
0041-4131
Popis: Résumé Introduction. La détermination du profil des patients COVID-19 ayant une basse saturation pulsée de l’hémoglobine en oxygène(SpO2) aidera les cliniciens à identifier ceux ayant des facteurs de mauvais pronostic. Objectif. Identifier et comparer les données cliniques, biologiques et radiologiques des patients Algériens hospitalisés pour COVID-19 et repartis selon le niveau de la SpO2 à l’admission mesurée au repos et à l’air ambiant. Méthodes. Une étude prospective était menée auprès des patients Algériens hospitalisés pour COVID-19 (période: 19 mars au 30 avril 2020). Les caractéristiques générales et les données cliniques, biologiques, radiologiques des patients étaient déterminées. Résultats. 86 patients étaient inclus dans l’étude [G1:SpO2 >95% (n=51) et G2: SpO2 ≤95% (n=35)]. Comparativement au G1, le G2 était plus âgé (48±14 contre 61±12 ans, p=0,0001), incluait plus de patients âgés ≥ 50 ans (37,2 contre 80,0%, p=0,0001), hypertendus (21,6 contre 45,7%, p=0,0180), cancéreux (0,0 contre 14,3%, p=0,0054), anémiques (25,6 contre 56,3%, p=0,0069), ayant une hyperleucocytose (4,7 contre 21,9%, p=0,0236), un syndrome inflammatoire biologique (82,5 contre 100%, p=0,0142), une hyper-urémie (7,0 contre 37,5%, p=0,0185), une hyper-créatininémie (4,7 contre 18,8%, p=0,0356), un dommage tissulaire (41,0 contre 66,7%, p=0,0341), des signes radiologiques en verre dépolie en plage (52,0 contre 71,4%, p=0,0397), des condensations en bande (30,0 contre 54,3%, p=0,0244), une extension sévère (2,0 contre 25,7%, p=0,0008), et incluait moins de patients qui se plaignaient de diarrhée (49,0 contre 22,9%, p=0,0145), ayant un signe radiologique en verre dépoli nodulaire (66,0 contre 40,0%, p=0,0177) et une extension légère (78,0 contre 40,0%, p=0,0004). Conclusion. Les critères associés à une SpO2 basse chez les patients COVID-19 hospitalisés étaient un âge avancé, la présence d’antécédents d’hypertension-artérielle et de cancer, des fréquences élevées de certaines anomalies biologiques ou des signes radiologiques. Le symptôme diarrhée, l’aspect radiologique en verre dépoli nodulaire et une extension légère des lésions radiologiques apparaissent comme des éléments protecteurs. MOTS-CLES : Coronavirus, Pneumonie, COVID-19, désaturation, SpO2, biomarqueurs de sévérité, Profil des patients, Afrique du Nord
Databáze: OpenAIRE