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Résumé : Cet article propose une étude de la pièce fantaisiste Le Roman du Chaperon Rouge, écrite par le jeune Alphonse Daudet en 1859. L’héroïne éponyme du célèbre conte y fait l’éloge d’un hédonisme sans scrupule, qu’elle vante auprès de plusieurs personnages-types : un écolier, un homme de lettres, un couple d’amoureux, un fou. Nous verrons que le texte met en vis-à-vis deux régimes, celui de l’oralité et celui de la littératie, auxquels est rattaché un imaginaire graphique de la courbe et de la ligne droite. Nous déduirons de cette analyse que la raison ne se trouve pas toujours là où elle semble être à première vue. Cette pièce, qui apparaît être aussi légère que le Chaperon, se révèle particulièrement éloquente par rapport à la posture de l’écrivain fantaisiste, voire du genre lui-même. Summary: This is a study of the play Le Roman du Chaperon Rouge, written by the young Alphonse Daudet in 1859. The eponymous heroine of the famous tale praises an unscrupulous hedonism which she praises to several characters: a schoolboy, an author, a couple of lovers and a madman. The text confronts two regimes, orality and literacy, to which is attached a graphic imaginary of the curve and the straight line. We will deduce from this analysis that reason is not always found where it seems to be at first glance. This play, which appears to be as inconsistant as the Chaperon, is in fact particularly eloquent about the posture of the fantaisist writer, or even of the genre itself. |
