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This article focuses on how a group of Sephardic intellectuals, some who identified as Arab Jews, succeeded through their experiences in Cairo, Beirut, and Istanbul, to become influential actors within Ottoman Palestine’s Jewish community. Past scholarship has focused on how they tried to build a “shared homeland” with the local Palestinian population. However, this article argues that despite their success in constructing shared communities outside of Palestine, they were overall unsuccessful in forging ties with Palestinians. Through the lives of these intellectuals, we also learn about the makeup of Ottoman Palestine’s Sephardim and the complication of defining them within the framework of language and nationalism. Cet article examine la façon dont un groupe d’intellectuels sépharades, dont certains s’identifiaient comme Arabes-Juifs, ont réussi, à travers leur expérience au Caire, à Beyrouth et Istanbul, à devenir des acteurs influents dans la communauté juive de la Palestine ottomane. Les travaux académiques précédents se sont concentrés sur la façon dont ils ont essayé de construire une « patrie commune » avec la population palestinienne locale. Cet article soutient toutefois que, malgré leur succès dans la construction de communautés partagées hors de la Palestine, ils n’ont globalement pas rencontré de succès dans leur projet de forger des liens avec les Palestiniens. À travers la vie de ces intellectuels, le lecteur comprend aussi ce qu’ont été les séfarades de la Palestine ottomane et combien il est compliqué de les définir à travers le cadre de la langue et du nationalisme. |
