Pierre Restany, Nikos Kessanlis et le mec’art : « un engagement théorique et pratique commun »
Autor: | Kosmadaki, Polina |
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Jazyk: | francouzština |
Rok vydání: | 2023 |
Předmět: |
Francia
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Popis: | Pierre Restany s’est intéressé, pendant les années 1960 et 1970, à de nombreux artistes grecs de la diaspora. Parmi eux, c’est avec Nikos Kessanlis qu’il entretient la relation la plus étroite. Ils commencent à se fréquenter vers 1961, et leur amitié et collaboration mènent à l’intégration de Nikos au groupe des « nouveaux réalistes » et à sa participation à l’exposition Nouvelles aventures de l’objet en 1961. Le lien entre le critique et l’artiste se renforce pendant les années de constitution et de formation théorique du mec’art, c’est-à-dire la période 1964-1967, qui fait l’objet de cette étude. Restany examine vers 1964 de nouvelles perspectives pour son activité théorique et pratique alors que Kessanlis cherche à s’éloigner de sa sculpture désormais fondée sur le geste, leurs points de vue s’identifiant alors plus que jamais. C’est pourquoi cette période se prête particulièrement à l’examen de la formation d’un « engagement commun théorique et pratique » interrogeant la relation entre l’art et le réel. Nous nous concentrons principalement sur les principes de base de leur perception d’avant-garde artistique, fondée sur la photographie et la reproductibilité de l’œuvre d’art, l’empreinte, le concept de la « recherche libre », et sur les objectifs communs qui les ont mobilisés autour du combat pour une « nouvelle image », mais aussi pour une nouvelle « éthique » à la fin des années 1960. Between 1960 and 1970, French art critic Pierre Restany took an interest in the work of several artists from the Greek diaspora, but it was with Nikos Kessanlis that he forged the closest bond. They met in 1961 and their friendship and collaboration resulted in Nikos joining the “nouveaux réalistes” and taking part in the exhibition Nouvelles aventures de l’objet in 1961. The period that spanned from 1964 to 1967 saw them grow even closer as they theorized and constituted the mec’art movement, the subject of this article. Their views converged in 1964 when Restany began exploring new theories of art, while Kessanlis was looking to move away from sculpture and focus on gesture. Consequently, this period particularly lends itself to an examination of what they referred to as “a shared theoretical and practical commitment” with regard to art’s relation to the real. In this article, we will focus on photography and the reproducibility of art, the indexical sign, the concept of “free research”, and the quest for a “new image”, but also for “new ethics” of art. |
Databáze: | OpenAIRE |
Externí odkaz: |