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Résumé : Peut-on utiliser l’origine géographique des musiciens d’Église pour mesurer la notoriété des chapitres qui les emploient ? C’est ce que l’on essaie d’établir dans cette étude pour les cathédrales situées entre la Loire et l’Escaut. On détermine dans un premier temps que ces cathédrales fonctionnent en réseau, d’ailleurs relativement clos sur lui-même. On montre ensuite que les cathédrales du Nord recrutent essentiellement des musiciens locaux, tandis que les cathédrales entre Loire et Seine attirent bien plus largement des chantres horsains. On émet finalement l’hypothèse que les différences peuvent s’expliquer par des réseaux de collégiales plus ou moins denses selon les diocèses, qui dynamisent la formation des musiciens d’Église. Abstract: Can we use the geographical origin of church musicians to measure the notoriety of the chapters that employed them? This is what we will try to establish in this study for the cathedrals located between the Loire and the Scheldt rivers. We seek first to determine whether these cathedrals operated in a network that was relatively self-contained. We then demonstrate that the northern cathedrals recruited primarily local musicians, while the cathedrals between the Loire and the Seine rivers attracted large numbers of horsain singers. Finally, we hypothesize that these differences can be explained by the more or less dense networks of collegiate churches depending on their diocese, which encouraged or not the training of Church musicians. |
