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Cet article présente les résultats d’enquêtes semi directives conduites en presence, dans la ville de Toulouse avant le COVID. Il a pour objectif d’envisager les tiers-lieux et espaces coworking comme objet de la production urbaine dont la nature hybride permet et induit une pluralité de fonctions. La flexibilité d’usage des tiers-lieux et espaces de coworking en fait des espaces où chacun vient avec des logiques personnelles dont la somme ne construit pas obligatoirement du collectif. Loin d’être un espace immuable de collaboration et de partage, l’espace de coworking en ville n’est pas seulement un lieu où l’on se rend pour des économies de temps de trajet vers des locaux de bureaux, ou pour avoir des relations sociales. Il est aussi un outil désormais presque indispensable de la fabrique urbaine pour proposer des réponses aux usagers et aux gestionnaires des lieux qui cherchent à maximiser économiquement et/(ou) socialement, les temps de la coprésence. À cet égard il peut être interrogé sur la manière dont il recompose les relations autour du travail. This article presents the results of inquiries dealt with in Toulouse before the Covid. It aims to think about coworking places as urban products whose hybrid nature allows and implicates à plurality of functions. The flexibility in the use of third places and coworking places make them places where everyone comes with his logic; the sum of which does not necessarily result in a collective. Far from being a space for collaboration and sharing, the coworking place downtown is not only a place that allows to reduce commuting time to offices or to get involved in relationships. Nowadays it is also a tool nearly essential in urban manufacturing to propose answers to users and managers of places who are looking for economic and /(or) social maximization of the time of co-presence. |
