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On possède peu d’inscriptions gauloises qui mentionnent des membres des élites au IV s. Le corpus exploitable fait moins d’une quinzaine de textes et brille surtout par l’absence des clarissimes, ou du moins d’individus explicitement indiqués comme tels. Comme on sait par ailleurs que ce groupe est tout de même assez fourni en Gaule au IV e s., on en arrive vite à l’idée que l’épigraphie n’était pas à leurs yeux un moyen de se mettre en scène dans l’espace social. Il est cependant perceptible que les choses changèrent aux V e et VIe s. en Gaule méridionale : dans un contexte d’effondrement de l’Empire d’Occident, les inscriptions commémorant les membres des grandes familles gallo-romaines sont désormais relativement nombreuses. La lettre III, 12 de Sidoine Apollinaire, à propos de la tombe et de l’épitaphe de son grand père, permet de percevoir ce changement de sensibilité envers l’épigraphie. We know only few inscriptions remembering members of the upper classes in IVth century Gaul. There are less than 15 usefull ones, in which we are surprised to notice an evident lack of clarissimi. As we know by other ways that clarissimi actually existed there in numbers, we must admit that epigraphy was not socially significant to them. This situation evolved during Vth and VIth centuries in southern Gaul. As the Western Empire collapsed, from this time on, we know numerous engraved stones speaking about members of major families of the Roman aristocracy. Thus, Sidonius Apollinaris’ Epist. III, 12 about his grand-father’s grave allows us to better perceive the new feeling towards epigraphy and some of its consequences. |