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Je voudrais revenir sur la fin de l’exposé du professeur Schulze et sur l’optimisme, à mon avis exagéré, qu’il manifeste en disant qu’une conscience européenne des élites et des faiseurs d’opinion serait la meilleure garantie pour la réalisation, tôt ou tard, de l’unité européenne. Il me semble que c’est là une vue très idéaliste qu’il est difficile de maintenir quand on se réfère à l’histoire elle-même. L’histoire ne montre-t-elle pas, en effet, que toute modification dans le sens d’un élarg... |
