Identificazione degli Enotri
Autor: | Bianco, Salvatore, Preite, Addolorata |
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Jazyk: | italština |
Rok vydání: | 2014 |
Předmět: |
Âge du Fer
Illyrian-Balkan Iron Age metodo di confronto communautés proto-coloniales civilisation étrusque-tyrrhénienne japigio-peuceta chône-oenôtrien civilisation mycénienne indigène Basento Oenotria Chônes Hellenic integrazione culturale Micenei Chone-Oenotrian Colonial méthode de comparaison Etruscan-Tyrrhenian areas presenze protocoloniali Cultural integration Enotri Sinni Oenotrians Bronze Age Chones Iapygian-Peucetian Greek ethnic historiography Comparative method civilisation illyrienne-balkanique japyge-peucétien indigena Choni Enotria età del ferro Deductive method metodo deduttivo communautés coloniales méthode déductive etrusco-tirreniche proto-colonial communautés proto-coloniales ethno-historiographie grecque Basilicate Œnôtriens Basilicata hellénique Indigenous Œnôtrie etnostoriografia greca Âge du Bronze presenze coloniali età del bronzo ellenica Agri intégration culturelle chonio-enotria Mycenaean |
Popis: | Dal V secolo a.C., l’etnostoriografia greca svolge una forte azione di legittimazione delle politiche coloniali e identifica in differenti aree gli ethne dell’area japigio-peuceta e chonio-enotria, che erano entrati in contatto con le presenze protocoloniali e coloniali elleniche, queste ultime protagoniste del processo di affermazione etnopolitica sugli antichi territori italici. Le fonti per l’identificazione dell’ethnos chonio-enotrio sono quelle storiografiche, che permettono l’identificazione territoriale e culturale dell’Enotria, e quelle archeologiche (necropoli), che consentono l’identificazione delle diverse aree, o comparti, distinte per territorio, rituale funerario e cultura materiale. Al momento, lo studio dell’ethnos chonio-enotrio è possibile con il metodo deduttivo e di confronto. Il primo permette l’analisi del sito indagato e la formulazione di una o più ipotesi interpretative dei dati archeologici. Il secondo consente di confrontare più ipotesi, formulate sia all’interno di un sito comunitario o territoriale, sia all’esterno nell’ambito di altre realtà culturali. Ciò porta all’individuazione di possibili analogie o differenziazioni, che, organizzate e valutate in relazione al loro grado di attendibilità e di capacità diagnostica, possono confermare o ridefinire i caratteri formanti, distintivi o di similitudine di una comunità rispetto ad un’altra. La formazione dell’ethnos chonio-enotrio (fine X / IX-V secolo a.C.) è il risultato di trasformazioni iniziate nell’età del bronzo e influenzate dai contatti commerciali e culturali sia con l’area orientale (mondo miceneo e illirico-balcanico) sia con quella tirrenica. In seguito, il contatto con la presenza greca protocoloniale e coloniale e con le aree etrusco-tirreniche, ha contribuito alla formazione di una cultura enotria complessa e diversificata. In Basilicata, il territorio abitato dell’ethnos chonio-enotrio si estende dal Basento al Sinni, dividendosi all’interno in due aree geografico-culturali : quella ionico-subcostiera, occupata dai Choni, e quella interna delle vallate fluviali dell’Agri e del Sinni, abitata dagli Enotri. Nella prima età del ferro, l’area chonia è legata al mondo adriatico di matrice iapigio-peuceta, mentre l’area enotria a quella tirrenica delle « tombe a fossa ». Dalla fine dell’VIII secolo a.C., con la presenza protocoloniale lungo la costa ionica e della nuova organizzazione socio-politica ed economica, l’area chonia perde la propria identità. La fondazione delle città achee di Sibari e Metaponto e la formazione dell’emporion greco-orientale di Siris sulla costa ionica, realtà attuatrici di un ampio programma di traffici costieri, consentono l’intensificarsi dei commerci tra l’Enotria interna, l’area ionica e l’area tirrenica peninsulare, dove agli inizi del VI secolo a.C. la fondazione di Posidonia alla foce del Sele rappresenta il grande referente pro-Sibari sul Tirreno e verso il mondo etrusco. A differenza dei Choni, gli Enotri dell’interno conservano la propria identità « indigena », pur condizionata progressivamente dal processo di acculturazione e di ricezione dei modelli culturali di matrice ellenica. Dalla prima metà del V secolo a.C., l’adozione di modelli e pratiche religiose elleniche, attestata archeologicamente, con evidenti ricadute in ambito socio-politico, conclude il processo di integrazione culturale avviato diversi secoli prima. À partir du Ve siècle avant J.-C., l’ethno-historiographie grecque joue une forte action de légitimation des politiques coloniales et identifie les différents domaines occupés par l’ethnos japyge-peucétien et l’ethnos chône-œnôtrien. Ces gens avaient été en contact avec les communautés proto-coloniales et coloniales qui, à leur tour, avaient été protagonistes du processus d’affirmation ethno-politique sur les anciens territoires italiques. Les sources pour l’identification de l’ethnos chone-œnôtrien sont : l’historiographie qui porte à l’identification territoriale et culturelle de l’Œnôtrie, et l’archéologie (en particulier les nécropoles), qui porte à l’identification des zones différentes, divisées par région, aux rites funéraires et à la culture matérielle. De nos jours, l’étude de l’ethnos chône-œnôtrien est possible par les méthodes déductive et de comparaison. La première méthode permet l’analyse du site et la formulation d’un ou de plusieurs interprétations possibles de données archéologiques. La seconde méthode permet de comparer plusieurs hypothèses, formulées soit dans un site ou collectivité territoriale, soit à l’extérieur et à l’intérieur d’autres réalités culturelles. Cela conduit à l’identification des similitudes ou des différences, qui sont organisées et évaluées en fonction de leur degré de fiabilité et de capacité diagnostique qui peuvent confirmer ou redéfinir les caractères formant, des badges ou ressemblance d’une communauté à une autre. La formation de l’ethnos chône-œnôtrien (fin de Xe / IXe-Ve siècle avant J.-C.) est le résultat de changements commencés pendant l’Âge du Bronze et influencés par les contacts commerciaux et culturels avec la civilisation mycénienne, illyrienne-balkanique et tyrrhénienne. Plus tard, les contacts avec les communautés proto-coloniales et coloniales et la civilisation étrusque-tyrrhénienne, ont contribué à la formation d’une Œnôtrie culturellement complexe et diversifiée. En Basilicate, le territoire habité par l’ethnos chône-œnôtrien s’étend de la vallée du fleuve Basento à la vallée du fleuve Sinni, se divisant en deux zones géographiques et culturelles : la zone ionienne sous-côtière, occupée par les Chônes, et la zone intérieure des vallées du fleuve Agri et du fleuve Sinni, habitée par les Œnôtriens. Pendant le Premier Âge du Fer, la zone ionienne sous-côtière est liée culturellement au monde japyge-peucétien, tandis que la zone intérieure est liée culturellement au monde tyrrhénien de « tombes à fosse ». Depuis la fin du VIIIe siècle avant J.-C., avec la présence proto-coloniale sur la côte ionienne et la nouvelle organisation socio-politique et économique, la zone occupée par les Chônes perd son identité « indigène ». La fondation des villes achéennes de Sybaris et de Métaponte et la formation de l’emporion grec-oriental de Siris sur la côte ionienne, qui réalisent un large programme de métiers côtiers, permettent l’intensification des échanges entre la Œnôtrie interne, la zone ionienne et la zone tyrrhénienne péninsulaire, où au début du VIe siècle avant J.-C. la fondation de la ville de Poseidonia à l’embouchure du fleuve Sele est le plus grand référent pro-Sybaris sur la mer Tyrrhénienne et vers le monde étrusque. Contrairement aux Chônes, les Œnôtriens des territoires de l’intérieur conservent leur identité « indigène » même si elle est conditionnée progressivement par le processus d’acculturation et de réception des modèles culturels de matrice hellénique. Dès la première moitié du Ve siècle avant J.-C., l’adoption de modèles et de pratiques religieuses grecques, attestée archéologiquement, avec des répercussions évidentes sur la situation sociopolitique, conclut le processus d’intégration culturelle, commencé plusieurs siècles avant. Since the V century BC, the Greek ethnic historiography played a strong action to legitimate the colonial policies and to identify the different areas of the Iapygian-Peucetian and Chone-Oenotrian ethne. These two areas came in contact with the proto-colonial and colonial Hellenic presences, the last one leaders of the process of ethno-political claim on the ancient Italic territories. The historical sources for the identification of the ethnos Chone-Oenotrian allow the territorial and cultural recognition of Oenotria. The archaeological evidence (necropoleis) allow the identification of different areas by region, funerary ritual and material culture. At this stage of the study of the Chone-Oenotrian ethnos is possible utilizing deductive and comparative methods. The first one allows the analysis of the site and the formulation of one or more possible interpretations of the archaeological data. The second one it allows to compare various hypotheses, formulated both inside a community or a territorial site and outside in other culture. This leads to the identification of possible similarities or differences organized and evaluated in relation to their degree of reliability and diagnostic capability. These may confirm or redefine the grow of the characters, the distinction or similarity of a community over another. The making of the ethnos Chone-Oenotrian (end of X / IX-V century BC) was the result of changes started during the Bronze Age and influenced by both commercial and cultural contacts with the East (Mycenaean and Illyrian-Balkan) and with the Tyrrhenian area. The contact with the proto-colonial and colonial Greek presence and the Etruscan-Tyrrhenian areas, has afterwards contributed to the formation of a complex and differentiated Oenotrian culture. In Basilicata, the territory inhabited by the Chone-Oenotrian ethnos extended from the Basento to Sinni rivers. This land was divided into two geographic-cultural areas: the sub Ionian coast, inhabited by Chones, and the inland, between the Agri and Sinni rivers, by the Oenotrians. In the early Iron Age, the Chones area is connected to the Iapygian-Peucetian Adriatic area, while The Oenotrian one were linked to the Tyrrhenian so called « tombe a fossa » culture. The Chones area lost its identity since the end of the VIII century BC, because of the proto-colonial presence and the new socio-political and economic organization. The foundation of the Achaean cities of Sybaris and Metapontum and formation of the Oriental Greek emporion of Siris on the Ionian coast, with a preeminent role of coastal network trade, allowed the intensification of exchanges between the inland Oenotria, the Ionian area and the Tyrrhenian mainland. In the early sixth century BC the foundation of Posidonia, at the mouth of river Sele, was the main referent on behalf of Sybaris on the Tyrrhenian Sea and toward the Etruscan world. The inland Oenotria preserved their indigenous identity, compared to the Chones, but progressively were conditioned by a process of acculturation and the reception of cultural models of Hellenic customs. Since the first half of the V century BC, the adoption of Greek models and religious practices, archaeologically attested, with obvious repercussions on the socio-political scope, concluded the cultural integration process started several centuries earlier. |
Databáze: | OpenAIRE |
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