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The campus novel is, by now, an established part of Native literary tradition in America. Gerald Vizenor, however, remains the major Native exponent of the genre. This essay examines his 2001 novel Chancers, sketching out the ways in which it re-employs some of the standard tropes of the Anglo-American campus novel tradition (for instance caricature, “academic time” and murder). I argue that Vizenor uses the format of the campus novel, normally a vehicle for light comedy, to produce a rhizomatic effect that draws his academic reader into an unusual engagement with the text, one that reproduces the interaction between speaker and audience more normally associated with oral traditions. Le roman universitaire est désormais un genre bien établi au sein de la littérature amérindienne aux États-Unis, et Gerald Vizenor en est le principal représentant. Dans le présent essai on examinera son roman de 2001, Chancers, en retrouvant des motifs classiques du roman universitaire de langue anglaise comme la caricature, le « temps universitaire », l’assassinat. Nous suggérerons ici que Vizenor utilise ce genre, d’ordinaire humoristique, afin de faire naître chez son lecteur universitaire un intérêt inhabituel, et comme rhizomatique, qui reproduit le rapport entre le narrateur et son public qu’on rencontre normalement dans les traditions orales. |
