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Le mode de classification en catégories tient compte des critères traditionnellement retenus, à la fois technologiques (types de pâte, modes de cuisson), morphologiques et fonctionnels. On obtient ainsi, toutes périodes confondues, 16 catégories de mobilier céramique. Chacune est présentée sur toute la durée de son évolution, de l’horizon 6 à l’horizon 12 (tabl. vii et viii). Un corpus de planches illustre parallèlement le contenu de chaque fosse et permet de visualiser de façon immédiate les associations de productions et de types au sein d’un même contexte. Avec environ 3 800 tessons, représentant plus de 700 vases, la terre sigillée constitue 12 % du vaisselier gallo‑romain roannais (fig. 31). Elle est relativement peu abondante au sein du mobilier de l’horizon 6, mais elle augmente nettement dès les horizons 7 et 8, phénomène qui ne se dément pas dans les horizons suivants où elle se maintient. Les productions italiques et lyonnaises, qui définissent l’horizon 6, coexistent ensuite dans l’horizon 7 avec quelques vases sigillés de Gaule du Sud et du Centre. Les horizons 8 et 9 sont marqués par la prédominance absolue des sigillées sud‑gauloises dont les effectifs ne commencent réellement à baisser qu’au cours de l’horizon 10 au profit des sigillées grésées du Centre. Il convient de souligner que les vases non grésés du Centre restent, sur le site de Roanne, un groupe largement minoritaire dans le courant du ier s. Les parois fines se caractérisent par leur diversité (fig. 39). Les gobelets à pâte siliceuse de type Aco sont spécifiques de l’horizon 6. Les vases de type Beuvray apparaissent en même temps, voient leur apogée durant l’horizon 8 et accusent une baisse sensible dès l’horizon 9. Les vases à décor sablé forment d’emblée 41 % de l’échantillon de l’horizon 8 et restent en nombre important durant l’horizon 9, pour fléchir au cours de l’horizon 10. L’horizon 9 voit surtout l’apparition des pots ovoïdes à décor d’épingles, qui se développeront durant l’horizon 10. Les vases à décor moulé et vases à engobe gris témoignent d’une diversification se mettant en place durant l’horizon 11. Les vases lisses ou décorés à reflets métallisés forment l’essentiel du mobilier de l’horizon 12. Ils évoquent de façon de plus en plus précise, avec quelques vases à décors moulés, la céramique métallescente proprement dite. Jouant un rôle dans la détermination de l’horizon 12, cette catégorie n’est représentée que dans cet horizon. Elle comprend des formes lisses et décorées (ateliers du Centre et du Centre‑Est). Cette catégorie (ateliers de Gaule du Centre) est essentiellement concentrée dans les fosses de l’horizon 8 (fig. 40). Trois fosses du chantier de la rue Gilbertès (32, 33 et 38), qui se distinguent par une surabondance de terra nigra, ont livré 55 des 66 vases à glaçure plombifère, donnée qui semble arguer en faveur d’un décalage chronologique au sein de cet horizon. Présente dès l’horizon 6 (fig. 41) elle montre un échantillon plus diversifié dans les horizons 8 et 9 qui ont livré 25 formes, essentiellement des cruches (ateliers du Centre). Elle comprend seulement une vingtaine de vases (fig. 42), regroupés pour la plupart dans les trois mêmes fosses du chantier de la rue Gilbertès (fosses 32, 33 et 38). L’essentiel semble correspondre à des productions du Centre. Cette catégorie se rencontre exclusivement dans le mobilier des horizons 10 à 12 (fig. 43). La production est attestée dans le Centre et rattachée au premier tiers du iie s. Le mobilier de Roanne montre que ce groupe original a continué d’être produit et diffusé à la fin du iie s. ap. J.‑C. et au début du iiie s. Déjà fortement représentée dans les horizons 6 et 7 (fig. 44 et 45), où elle constitue 12 et 8 % des vases, son effectif augmente encore au cours de l’horizon 8 jusqu’à 14 %, pour culminer à 17 % dans l’horizon 9. La rupture se situe à l’horizon 10, où elle ne représente plus que 3 % du répertoire. Les formes hautes du répertoire ancien (vases balustres essentiellement) ont déjà pratiquement disparu dès l’horizon 6. Ce sont donc les bols de Roanne qui composent l’essentiel du répertoire des vases peints. Les plats à engobe pompéien sont absents des horizons 6 et 7, rarissimes aux périodes suivantes. L’extrême rareté de cette catégorie à Roanne laisse penser que l’usage auquel ils étaient normalement destinés était assuré par des plats et assiettes à fond lustré, produits dans d’autres catégories, en céramique grise fine ou commune sombre. La terra nigra mise au jour à Roanne représente l’un des points les plus intéressants de cette étude. Elle constitue un ensemble exceptionnellement riche dont la répartition permet d’asseoir la chronologie de son apparition et de sa diffusion (fig. 47 et 48). Cette production des ateliers de la vallée de l’Allier est attestée dès l’horizon 6 (fin du règne d’Auguste) et connaît ensuite une très forte progression jusqu’au milieu du ier s. ap. J.‑C., où elle culmine à 13 % des vases. L’essentiel de l’échantillon se trouve en fait concentré dans 3 fosses de l’horizon 8 du chantier de la rue Gilbertès (fosses 32, 33 et 38). Cette catégorie disparaît brutalement dès l’horizon 9. Cette catégorie se développe à Roanne avant le milieu du ier s. av. J.‑C. et est systématiquement représentée dans le mobilier gallo‑romain (496 vases) (fig. 51). Son effectif baisse régulièrement dans les horizons 7 et 8. Elle semble donc marquer le pas dès l’époque où la terra nigra commence réellement à envahir le marché roannais. La céramique grise garde à la fin du ier s. une place équivalente à celle qu’elle occupait au milieu du siècle. Le schéma se modifie seulement à partir de l’horizon 10, où elle se réduit à 4 % des vases. Relativement peu abondante dans les horizons 6 à 9 (10 à 15 %) (fig. 53), la céramique commune claire augmente jusqu’à 30 % dans les horizons 10 et 11 pour n’atteindre enfin que 17,5 % des vases dans l’horizon 12. Le groupe 1 (cruches) domine de façon évidente à toutes les époques, remarque à nuancer pour l’horizon 8 où le groupe 2 (pots ovoïdes) arrive légèrement en tête. En tout état de cause, ces deux groupes restent majoritaires de l’horizon 6 à l’horizon 12 (fig. 54). La Juxtaposition des données établies pour la commune claire avec celles fournies par la céramique commune sombre montre que pratiquement à toutes les époques les vases culinaires l’emportent très nettement sur ceux davantage destinés au service de la table (fig. 55). Cette catégorie augmente régulièrement pour atteindre son apogée (40 %) à l’horizon 11 (fig. 53). Les pots ovoïdes sont les formes les plus nombreuses à toutes les époques (fig. 56). Marmites, écuelles et couvercles sont également attestés tout au long de la période gallo‑romaine, alors que les cruches, les plats et les assiettes sont très peu fréquents. Les vases de type Besançon sont encore présents durant l’horizon 6, pour disparaître au cours de l’horizon 7 (1 ex.). La céramique modelée de tradition indigène est relativement bien représentée dans les horizons 6 et 7, où elle constitue respectivement 31 et 27 % des vases dénombrés en céramique commune sombre. Les vases de stockage sont systématiquement représentés dans les fosses gallo‑romaines de Roanne (fig. 57). Ils possèdent presque tous une pâte ocre à brune, granuleuse, à zonage gris, qui semblent caractériser des productions roannaises. La forme générale correspond soit à des formes hautes à panse ovoïde, soit à des formes basses. Deux types, déterminés d’après les profils des lèvres, se rencontrent : lèvre débordante à méplat large et lisse ou lèvre moulurée. À l’exception des Dressel 1 (mobilier résiduel), les amphores vinaires sont particulièrement peu abondantes (fig. 58 à 60). Par contre, les importations d’huile de Bétique sont représentées sur toute la durée de la période gallo‑romaine par des amphores de type Dressel 20, dont l’évolution morphologique est marquée par plusieurs grandes étapes. Les amphores à saumures ou conserves de poisson sont tout d’abord figurées dans les horizons 6 à 9 par des exemplaires de type Dressel 7/11 originaires de Bétique, auxquels s’ajoutent, dès l’horizon 10, des amphores Beltran‑Lloris lia de même origine. C’est également dans les horizons 10 et 11 qu’apparaissent quelques amphores Dressel 9 similis de production lyonnaise ou rhodanienne. Quelques exemplaires de type Richborough 527 apparaissent à Roanne dans l’horizon 9 et sont attestés jusqu’à l’horizon 12. Un autre groupe semble être fabriqué à Roanne durant l’horizon 8. Seulement 21 des 70 lampes dénombrées sont typologiquement identifiables. Il va de soi qu’on ne peut, sur la base d’un échantillon aussi maigre, proposer une image fiable et précise de leur évolution. Les sept horizons céramiques sont illustrés par les figures 61 à 67 qui rassemblent, pour chacune d’entre elles, les principaux types de vases rencontrés dans les différentes catégories, soit les types les plus fréquents, soit les types dont l’apparition caractérise telle ou telle époque. Le lecteur pourra donc reconstituer les associations visuellement car elles n’ont volontairement pas été traitées dans le texte. The classification of the material into categories takes into account the traditional criteria of technology (fabric, firing), morphology and function. Sixteen categories of ceramics are thus obtained from all the periods. Each one is presented for the entire duration of its evolution from horizons 6 to 12 (tabl. vii and viii). Parallel to this, a corpus of plates illustrates the contents of each pit and allows the direct visualisation of the associations between the types of production within any given context. With about 3,800 sherds representing over 700 vessels, the terra sigilata constitutes 12 % of the gallo‑roman tableware at Roanne (fig. 31). The proportion is not very high in the material from horizon no 6, but increases noticeably from horizons 7 and 8 and maintains this higher level during the following periods. The productions from Italy or the région of Lyon define horizon no 6 and co‑exist with several forms from Southern and central Gaul during horizon 7. Horizons 8 and 9 are marked by a preponderance of Southern gaulish terra sigilata of which the numbers only really start to decliné in favour of the central gaulish "stoneware" or high‑fired productions during horizon 10. We should note that the non‑stonewareo (i.e. fired at a lower temperature) productions from the central gaulish workshops remain a small minority during the course of the 1st century. The fine wares distinguish themselves by their diversity (fig. 39). The goblets with a siliceous fabric (Aco type) are specific to horizon 6. The Beuvray type vessels appear at the same time. They reach their peak during the horizon 8 before dropping off rapidly during horizon 9. The vessels with an incrusted sandy décoration form 41 % of the sample during horizon 8 and remain at a high level during horizon 9. Their frequency also tails off during the horizon 10. Horizon 9 sees above all the appearance of oval forms with a "pinned" decoration which develop during horizon 10. The pots with moulded decorations and the grey‑slip wares witness the beginnings of a diversification which develops throughout the horizon no 11. The plain wares or those with a metallic type finish represent greater part of the material of the horizon 12. In more and more details, they increasingly resemble the true metallic finishes, with the addition of several forms with a moulded decoration. These productions play a role in the determination of the horizon 12 and only appear in this horizon. It includes decorated and plain wares from the workshops of central and eastern‑central Gaul. This category, from the central gaulish workshops, cornes mainly from the pits of horizon 8 (fig. 40). Three pits, from the excavation at "la rue Gilbertès" (32, 33 and 38), are remarkable by the concentration of terra nigra. They also contained 55 of the 66 lead‑glazed vessels observed. This suggests the presence of a shift in the chronology within this horizon. Startingfrom horizon 6 (fig. 41), the sample of white‑slip wares show a greater diversity during the horizons 8 and 9. These levels yielded 25 forms, mainly jugs, from the central gaulish workshops. The red‑slip wares are only represented by a score of vessels (fig. 42) of which the majority came from the same three pits on the site of "la rue Gilbertès" (pits 32, 33 and 38). The productions come for the most part from central Gaul. These vessels are only found in the material of the horizons 10, 11 and 12 (fig. 43). The production is recorded in central Gaul, dated to the first third of the 2nd century A. D. The material at Roanne shows that this original group continued to be produced and distributed from the end of the 2nd century to the start of the 3rd century A. D. This category is already strongly represented in the horizons 6 and 7 (fig. 44 and 45) where it constitutes respectively 12 and 8 % of the vessels. Its proportion increases during the horizon 8 (14 %) and reaches a peak of 17 % in the horizon 9. It breaks off completely in the horizon 10 (3 %). The tall forms of the original range of material (balusters) had already virtually disappeared during the horizon 6. It was therefore the bowls produced at Roanne which represent the bulk of the painted wares. The plates with a pompeian slip are absent in the horizons 6 and 7 and remain exceptionally rare during the following periods. This extreme rarity at Roanne leads us to think that the functions normally reserved for this type of vessel were fulfilled by the burnished plates and dishes produced in grey‑fabric fine or coarse wares. The terra nigra brought to light at Roanne is one of the most interesting points of this study. It consists of an exceptionally rich assemblage of which the distribution allows us to date its appearance and diffusion (fig. 47 and 48). The production from the workshops of the valley of the Allier is present from horizon 6 (end of the reign of Augustus) and progresses strongly until the middle of the 1st century A.D. where it represents 13 % of the pottery. The larger part of the sample is concentrated in the three rubbish pits from the horizon 8 of the site at "la rue Gilbertès" (pits 32, 33 and 38). The category disappears suddenly during horizon 9. This category develops at Roanne before the middle of the 1st century B. C. and is systematically represented in the gallo‑roman material (496 vessels) (fig. 51). Its numbers diminish regularly during the horizons 7 and 8 and seem to stagnate during the period when the terra nigra starts to flood the market at Roanne. At the end of the 1st century A. D., the greywares occupy the same place as they did during the middle of this century. The situation only changes during the horizon 10 where it falls to 4 % of the vessels present. This is rather uncommon during the horizons 6 to 9 (10 to 15 %) (fig. 53). This proportion increases to 30 % for the horizons 10 and 11 before falling off to 17,5 % in horizon 12. Group 1 (jugs) is dominant in all the horizons, except for horizon 8 where the groupe 2 (oval jars) takes the lead. However, these two groups are in the large majority from horizons 6 to 12 (fig. 54). An observation of the data from both the grey and red‑fabric coarse‑wares shows that culinary vessels are much more frequent than those used as table services (fig. 55). This category becomes progressively more common and reaches its peak (40 %) during horizon 11 (fig. 53). The oval‑shaped pots are the most common form during all the periods (fig. 56). Cooking pots, dishes and lids are also present throughout the whole gallo‑roman period whilstjugs, plates and dishes are rather uncommon. Besançon type jars are still présent in horizon 6 and all but disappear during horizon 7 (1 exemple). The indigenous style pottery, non wheel‑turned, is relatively well represented in the horizons 6 and 7 where it constitutes respectively 31 and 27 % of the grey‑fabric coarse‑wares. Storage jars are systematically represented in the gallo‑roman rubbish pits of Roanne (fig. 57). Virtually all of them have granular, ochre or brown fabrics with grey mottling which seems to be characteristic of the productions of Roanne. The forms are either low or tall, with an oval body. Two types of rims are encountered: an overhanging lip with a large, fiat upper surface, or a moulded rim. Apart from the Dressel 1 (residual material), the amphorae containing wine are particularly uncommon (fig. 58 and 60). On the other hand, importations of oil from Baetica (Spain) are represented throughout the whole of the gallo‑roman period by the presence of Dressel 20 amphorae. Their morphological evolution presents several important phases. The amphorae used for salted goods or fish‑based conserves are shown by examples of Dressel 7/11 in the horizons 6 to 9. These original from Baetica and are joined during horizon 10 by Beltran‑Lioris IIa amphorae from the same source. The horizons 10 and 11 contain several Dressel 9 amphorae, copies of productions from Lyon or the Rhône. A few Richborough 527 amphorae appear at Roanne in horizon 9 and carry on until horizon 12. Another group seems to be produced at Roanne during horizon 8. Of the 70 lamps present, only 21 are typologically identifiable. It is obvious that such a small sample can not give a true picture of their evolution. The seven ceramic horizons are illustrated through the figures 61 to 67 which gather, each one, the main vases’ types found within the different categories, either the most frequent types, or the types which appearance caracterize such or such period. The reader will therefore be able to visually reconstitute the associations which have not been treated in the text on purpose. Die Klassifizierung in Kategorien beruht auf klassischen, zugleich technologischen (Zusammensetzung des Tons, Brennarten), morphologischen und funktionellen Kriterien. So kann man, aile Perioden zusammengenommen, 16 Keramikkategorien unterscheiden. Jede Kategorie wird in ihrer Entwicklung dargestellt, vom Horizont 6 bis zum Horizont 12 (Taf. vii und viii). Ein Tafelteil illustriert parallel dazu das Fundmaterial jeder Grube und ermöglicht es auf den ersten Blick, die Zusammenstellung der Produktionen und Typen eines gleichen Kontextes zu visualisieren. Mit 3800 Scherben, die zu 700 Gefäβen gehören, stellt die Terra sigillata 12 % des gallo‑römischen Geschirrbestandes aus Roanne dar (Abb.31). Im Horizont 6 ist ihr Anteil am gesamten Fundbestand noch relativ gering, aber er steigt in den Horizonten 7 und 8 schnell an und bleibt in den darauffolgenden Horizonten stabil. Die Produktionen aus Italien und Lyon, die den Horizont 6 bestimmen, bestehen im Horizont 7 weiter – gleichzeitig mit einigen Sigillatagefäβen aus Südgallien und dem Zentrum Galliens. In den Horizonten 8 und 9 dominiert die Ware aus Südgallien, deren Anzahl erst im Laufe des Horizontes 10 abnimmt, um der gefirnifiten Ware aus den Produktionsstätten des Zentrums zu weichen. Hier muβ betontwerden, daβ die nicht gefirnifite Ware des Zentrums in Roanne während des 1. Jh. nur in kleiner Zabi auftrittt. Die dünnwandigen Becher zeichnen sich durch ihre Vielfalt aus (Abb. 39). Die Becher aus siliziumhaltigem Ton des Types Aco sind charakteristisch für den Horizont 6. Die Becher des Types Beuvrey erscheinen gleichzeitig, sind im Horizont am zahlenmäβig am stärksten vertreten, und ihre Anzahl sinkt stark im Horizont 9. Die Gefäβe mit rauhkörniger Verzierung sind im Fundmaterial des Horizontes 8 gleich mit 41 % vertreten und sind auch im Horizont 9 noch sehr zahlreich, im Laufe des Horizontes 10 nimmt ihre Zahl dann ab. Im Horizont 9 erscheinen besonders die ovoiden Becher mit Nadeldekor, deren Anzahl im Horizont 10 weiter ansteigt. Die Becher mit Reliefverzierung und Becher mit grauer Engobe zeugen von einer Diversifikation, die im Horizont 11 einsetzt. Die glatten oder mit Metalleffekten dekorierten Becher überwiegen im Material des Horizontes 12. Sie weisen, gemeinsam mit einigen Bechern mit geformtem Dekor immer präziser auf die eigentliche schwarz‑gefirniβte Ware hin. Diese Keramikkategorie spielt eine Rolle in der Determination des Horizontes 12 und ist ausschlieβlich in diesem Horizont zu finden. Sie setzt sich aus glatten und dekorierten Formen zusammen (Produktionszentren in Zentralgallien und im östlichen Zentrum Galliens). Diese Kategorie (Töpfereien in Zentralgallien) tritt vor allem in den Gruben des Horizontes 8 (Abb.40) auf. Drei Gruben der Grabung in der rue Gilbertès (32, 33 und 38), die sich durch eine hohe Anzahl von Terra nigra auszeichnen, haben 55 der 66 Gefäβe mit bleihaltiger Glasur geliefert. Diese Tatsache scheint für eine zeitliche Verschiebung innerhalb dieses Horizontes zu sprechen. Diese Keramik ist bereits im Horizont 6 vertreten, aber in den Horizonten 8 und 9 ist das Sortiment mit 25 Formen (die meisten davon Krüge) wesentlich breiter gefächert (Töpfereien im Zentrum). Sie umfaβt nur ungefähr 20 Gefäβe (Abb.42), von denen die meisten in der Grabung in der rue Gilbertès (Gruben 32, 33 und 38) zutage kamen. Im wesentlichen scheint diese Keramik zu den Produktionen des Zentrums zu gehören. Die mit dem Schwamm bemalte Keramik trifft man ausschlieβlich in den Horizonten 10 bis 12 an (Abb. 43). Die Produktion ist in Zentralfrankreich bezeugt und wird in das erste Viertel des 2. Jh. eingeordnet. Das Fundmaterial aus Roanne zeigt, daβ diese originelle Gruppe am Ende des 2. Jh.n. Chr. und zu Beginn des 3. Jh. weiterhin produziert und gehandelt wurde. In den Horizonten 6 und 7 ist diese Ware bereits mit 12 bzw. 8 % der Gefäβe stark vertreten (Abb. 44 und 45). Im Horizont 8 ist sie mit 14 % noch zahlreicher und erreicht 17 % im Horizont 9. Im Horizont 10 fällt ihr Anteil auf nur noch 3 % zurück. Die hohen Formen des alten Repertoirs (vor allem die balusterförmigen Gefäβe) sind bereits seit dem Horizont 6 praktisch verschwunden. Dergröβte Teil des Repertoirs der bemalten Gefäβe wird von den Schüsselchen gestellt. In den Horizonten 6 und 7 sind die Platten mit pompejischer Engobe nicht vertreten, und in den darauffolgenden Perioden bleiben sie sehr selten. Die extreme Rarität dieser Kategorie in Roanne läβt darauf schlieβen, daβ der Zweck, dem sie dienten, von den Platten und Tellern mit polierter Innenflache wahrgenommen wurde, die in den anderen Kategorien hergestellt wurden, z. B. in feiner grauer Ware oder in dunkler Gebrauchsware. Die in Roanne zutage gebrachte Terra nigra stellt einen der interessantesten Aspekte dieser Studie dar. Sie bildet eine auβergewöhnlich reiche Gruppe, deren Verteilung es ermöglicht, die Chronologie der Daten ihres Aufkommens und ihrer Verbreitung zu begründen (Abb.47 und 48). Diese Produktion des Alliertales taucht im Horizont 6 (spätaugusteisch) auf. Ihre Zahl steigt bis Mitte des 1. Jh. rapide an und erreicht dann, mit einem Anteil von 13 % an den Gefäβen ihren maximalen Stand. Das Gros der untersuchten Terra nigra stammt aus den Gruben des Horizontes 8 der Grabung der rue Gilbertès (Gruben 32, 33 und 38). Seit dem Horizont 9 ist diese Kategorie nicht mehr vertreten. Diese Kategorie entwickelt sich in Roanne seit Mitte des 1. Jh.v. Chr. und ist ein konstanter Bestandteil des gallorömischen Mobiliers (496 Gefäβe) (Abb. 51). In den Horizonten 7 und 8 sinkt der Anteil dieser Ware an der Keramik ständig. Von dem Moment an, an dem sich die Terra nigra auf dem Markt von Roanne wirklich durchsetzt, scheint die feine graue Keramik zu stagnieren. So nimmt sie Ende am des 1. Jh. den gleichen Platz ein, den sie bereits Mitte des Jahrhunderts innehatte. Das Bild ändert sich erst vom Horizont 10 an, als ihr Anteil auf nur noch 4 % der Gefäβe herabsinkt. In den Horizonten 6 bis 9 ist die helle Gebrauchsware mit 10 bis 15 % relativ wenig vertreten (Abb.53), ihr Anteil steigt bis auf 30 % in den Horizonten 10 und 11, um dann im Horizont 12 wieder auf 17,5 % der Gefäβe zu sinken. Die Gruppe 1 (Krüge) dominiert ganz klar in allen Epochen, wobei man einräumen muβ, daβ sie im Horizont 8 von der Gruppe 2 (ovoide Töpfe) zahlenmäβig knapp übertroffen wird. Wie auch immer, stellen diese zwei Gruppen vom Horizont 6 bis zum Horizont 12 die Mehrheit der Gefäβe der hellen Gebrauchsware (Abb. 54). Die Gegenüberstellung der Daten, die die helle Gebrauchsware betreffen und der entsprechenenden Angaben bezüglich der dunklen Gebrauchsware zeigt, daB das Kochgeschirr in praktisch allen Epochen das Tafelgeschirr zahlenmäβig übertrifft (Abb. 55). Die Zahl der dunklen Gebrauchsware steigt regelmäβig an, um im Horizont 11 mit 40 % ihren Höhepunkt zu erreichen (Abb. 53). Die ovoiden Tôpfe stellen in allen Zeitabschnitten die meisten Formen (Abb. 56). Kochtöpfe, Näpfe und Deckel sind ebenfalls während der ganzen gallo‑römischen Periode bezeugt, während Krüge, Platten und Teller selten sind. Im Horizont 6 gibt es noch GefäBe des Types Besançon, im Horizont 7 verschwinden siejedoch (1 Exemplar). Die geformte Keramik einheimischer Tradition ist in den Horizonten 6 und 7, wo sie 31 bzw. 27 % der Ware stellt, relativ häufig anzutreffen. Die Vorratsgefäβe in allen gallorömischen Gruben vorhanden (Abb. 57). Sie sind fast aile aus ockerfarbenem bis braunem, granulösem Ton, mit grauen Zonen hergestellt und scheinen für die Produktion aus Roanne charakteristisch zu sein. Die allgemeine Form entspricht entweder hohen Gefâfin mit ovoidem Bauch oderflachen Gefäβen. Zwei, nach ihren Lippenformen definierte Typen coexistieren: der Typus mit umgebogener Lippe und breitem Horizontalrand und der Typus mit profilierter Lippe. Mit Ausnahme der Dressel 1 (résiduelles Material), sind Weinamphoren überraschend wenigvertreten (Abb. 58 bis 60). Die Ölimporte aus der Provinz Baetica hingegen sind über die ganze gallo‑römische Période durch die Amphoren des Types Dressel 20 bezeugt, deren morphologische Entwicklung sich in mehrere groβe Etappen aufgliedert. Die Amphoren für Salzlake oder Fischkonserven tauchen in den Horizonten 6 bis 9 auf, in Form einiger Exemplare des Types Dressel 7/11 aus der Provinz Baetica, zu denen vom Horizont 10 an die Amphoren Beltran‑Lloris mit derselben Herkunft kommen. Ebenfalls in den Horizonten 10 und 11 fand man einige Amphoren Dressel 9, die wahrscheinlich aus Lyon oder dem Rhonetal stammen. Ein paar Exemplare des Types Richborough 527 erscheinen in Roanne im Horizont 9 und die Form hält sich bis zum Horizont 12. Eine weitere Gruppe scheint in Roanne in der Zeit des Horizontes 8 hergestellt worden zu sein. Nur 21 der 70 gezählten Lampen konnten einem Typus zugewiesen werden. Es ist selbstverständlich, daβ man auf der Basis eines so mageren Bestandes kein zuverläβiges und genaues Bild ihrer Entwicklung vorschlagen kann. Die sieben keramikführenden Fundhorizonte werden in den Abbildungen 61 bis 67 dargestellt. Die Hauptgefäβtypen der verschiedenen Kategorien werden hier nach folgenden Kriterien präsentiert: entweder werden die häufigsten Formen gezeigt, oder die Formen, deren Erscheinen diese oder jene Epoche charakterisiert. Der Leser kann also ihre Zusammenstellungen visualisieren, da sie im Text bewuβt nicht behandelt worden sind. |