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En s’appuyant sur le dernier roman publié par Luigi Pirandello, Uno, nessuno e centomila (1926), on envisagera la reconfiguration du personnage qu’opère la fiction pirandellienne, en liaison avec le retrait de l’instance narrative qu’inaugure le texte flaubertien. Dépersonnalisation chez Flaubert, déperdition identitaire chez Pirandello, le récit opère une résorption qui, en même temps qu’elle scelle un effondrement de l’être et de ses certitudes constitue une nouvelle modalité de restitution du réel. L’effacement du narrateur comme la diffraction du personnage sont les manifestations d’une appréhension sensible du monde, qui en diffuse et en démultiplie la perception, tout en en permettant le partage. This Analyzing Luigi Pirandello’s last novel, Uno, nessuno e centomila (1926), we will consider the reconfiguration of the character that operates Pirandellian fiction, in connection with the withdrawal of the narrative instance inaugurated by the Flaubertian text. Depersonalization with Flaubert, loss of identity with Pirandello, the narrative operates a resorption which, at the same time as it seals a collapse of being and its certainties, constitutes a new modality of restitution of reality. The obliteration of the narrator like the diffraction of the character are the manifestations of a sensitive apprehension of the world, which diffuses and multiplies its perception, while allowing its sharing. |
