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In Haryana and Punjab, the last census shows a sharp increase in the masculinity of the juvenile population, with the child sex ratio level exceeding 120 males for 100 females in 2001. Despite their impressive economic achievement, Haryana and Punjab seem to revert back to some ancient forms of female discrimination, which is, in some way, paradoxical. The tradition of female infanticide, which has virtually disappeared, is being progressively replaced by female foeticide, indicating a trend towards transfer of gender discrimination from the post-to the prenatal stage. In specific areas of the two states, this type of sex selective discrimination is leading to child sex ratios as high as 133 boys for 100 girls.This paradoxical increase in gender bias, in a context of overall improvement of the standard of living, can be explained by the desire among couples to limit their family size, in an environment of continued son preference. Technical progress also plays a role, giving couples an easy way to structure and shape their families in terms of intended size and sex. Economic development may also increase the cost of the girl child, because of the expected amount of dowry. Le dernier recensement indien a montré, pour l’Haryana et le Punjab, un accroissement rapide du rapport de masculinité chez les enfants, celui-ci dépassant 120 garçons pour 100 filles en 2001. En dépit de progrès économiques importants, l’Haryana et le Punjab semblent renouer avec des pratiques anciennes de discrimination des filles, ce qui paraît paradoxal. La tradition de l’infanticide des filles, qui a presque entièrement disparu dans ces états, est remplacée par un fœticide féminin, indiquant un transfert des discriminations de la phase post-natale vers la phase prénatale. Dans certaines régions de ces deux états, cette pratique a pour conséquence une forte élévation du rapport de masculinité juvénile, aujourd’hui de 133 garçons pour 100 filles.Cette accentuation du déséquilibre des sexes alors que le niveau de vie global s’améliore s’explique par un désir des couples de limiter leur descendance dans un contexte de forte préférence pour les fils. Les progrès technologiques jouent également un rôle, en ce sens qu’ils donnent aux couples un moyen facile de choisir la composition de leur descendance. Par ailleurs, le développement économique s’accompagne d’une augmentation rapide du montant de la dot, ce qui accroît le coût d’une fille. |