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Driven by Western imperialism, the late Qing reformers embarked on a new path towards institutionalizing technology-related matters for attaining China’s technological independence. Hitherto, overwhelming attention has been given to the training and translation programs in the Fuzhou Navy Yard and the Jiangnan Arsenal, but the influence of both institutional models in Chinese intellectual history has been overlooked. This article recasts our understanding of the origin of both models (jiqiju for industrial manufacturing and yiju for education) in the context of borrowing and imitating Western methods, and demonstrates how the two models stimulated the Confucian scholarly learning of arts. It argues that these pre-1885 efforts and debates on rewarding talent changed the trajectory of the Chinese intellectual pursuit of technology and paved the way to reforming the entire educational system after 1895. Sous l’impulsion de l’impérialisme occidental, les réformateurs de la fin de la dynastie Qing se sont engagés dans une nouvelle voie vers l’institutionnalisation des affaires liées aux techniques afin d’assurer l’indépendance technologique de la Chine. Jusqu’à présent, les programmes de formation et de traduction dans le chantier naval de Fuzhou et dans l’arsenal de Jiangnan ont suscité beaucoup d’intérêt, mais l’influence de ces deux modèles institutionnels dans l’histoire intellectuelle chinoise est toujours négligée. Cet article replace la façon dont nous comprenons l’origine des deux programmes – jiqiju pour la fabrication industrielle et yiju pour l’éducation – dans un contexte d’emprunt et d’imitation des méthodes occidentales, et démontre que ces programmes ont stimulé l’apprentissage confucéen des arts. Il soutient que ces efforts et ces débats sur l’encouragement des arts antérieurs à 1885 ont changé la mobilisation chinoise en faveur de la technologie et ont ouvert la voie à la réforme de l’ensemble du système éducatif après 1895. |
