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En mars 1832, le général Pierre Boyer, commandant français d’Oran, ville récemment conquise par l’armée d’Afrique, envoya un rapport à ses supérieurs dont voici un extrait : « [à Oran], le commerce se compose de 40 juifs au plus, qui se cotisent ensemble pour l’achat de la cargaison d’un bâtiment de 70 à 100 tonneaux. » Une fois la cargaison arrivée, ces juifs se mettaient à « débarquer au plus vite leurs marchandises, [à] les transporter dans leurs boutiques et magasins, dans la haute ville,... |