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The article will study the Scots found in alba amicorum from the 1540s through to the 1720s along socio-professional lines. The relationships developed by these Scottish contributors with the album owners are usually hard to decipher at the personal level within the strict confines of album entries. Yet certain findings emerge to appreciate and delineate the contours of these contacts which evolved according to the identity of these individuals themselves but also their messages, environments, religious persuasions, gender, status, and social interactions to name but a few. The very notion of relating or rather that of friendship, inherent in these livres d’amitié through their name, is stretched to its limits both chronologically speaking and in terms of intensity, dealing with both deep and superficial relationships. The collation of documents seems to be one promising avenue to investigate that nature of the relationships thus formed or cultivated. Actually, the issue of relating within alba seems to be too restrictively construed and needs to be opened up. These album entries firmly ground these Scots within France and its various milieus, whether student, professional, clerical, diplomatic, or scientific and highlight their relations with these environments and activities or professions. L’article étudie les Écossais présents dans les alba amicorum des années 1540 aux années 1720 en regroupant ces Écossais par catégories socio-professionnelles. Les relations nouées par ces contributeurs écossais avec les possesseurs d’album sont difficiles à percer au niveau personnel dans le cadre strict de ces dédicaces. Cependant, quelques enseignements permettent d’apprécier et de cerner les contours de ces contacts qui évoluèrent selon l’identité même de ces individus mais aussi selon leurs messages, contextes, croyances religieuses, sexe, statut, et autres relations sociales pour ne citer que quelques facteurs. La notion même de relation ou plus précisément celle de l’amitié, propre à ces livres d’amitié de par leur nom, atteint ses limites tant sur le plan chronologique qu’en terme d’intensité, traitant aussi bien des relations profondes et superficielles. Le recoupement de documents semble une des pistes prometteuses afin d’étudier la nature de ces relations ainsi établies ou entretenues. En fait, la question de la relation dans les alba semble être conçue de manière trop restreinte et se doit d’être élargie. Ces dédicaces intègrent pleinement ces Écossais à la France et à ses différents milieux, qu’ils soient estudiantins, professionnels, ecclésiastiques, diplomatiques ou scientifiques et soulignent leurs relations entretenues avec ces environnements, activités ou professions. |
