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In this discussion, complete with eclectic digressions, Robert Bly addresses issues related to McGrath’s literary reputation and to the force of his political vision. Using personal anecdotes, including an account that references poets David Ignatow and John Ashbery, Bly raises the question, vis-à-vis Ignatow’s insights, whether the American republic can survive with a poetry devoid of political substance, setting McGrath’s prosody in opposition to the pared-down aesthetic he describes. Bly also offers a miniature critique of contemporary American culture where, he argues, “the heat of family, of love, the heat of political opinion, the heat of concern” are being destroyed. McGrath’s poetry, he insists, contains this “heat” and is thus marginalized by dominant American literary forces, while a diminished poetic vision prevails. Additional topics include the effect of the American South on McGrath’s writing and Bly’s assertion that McGrath’s use of language is as “eloquent” as that of T. S. Eliot. Au cours de cet entretien aux digressions parfois très éclectiques, Robert Bly évoque des questions liées au renom littéraire de McGrath et à la force de sa vision politique. À travers des anecdotes personnelles, dont l’une fait référence aux poètes David Ignatow et John Ashbery, Bly, se faisant l’écho d’intuitions d’Ignatow, pose la question des possibilités de survie d’une république américaine à la poésie vidée de tout contenu politique. La prosodie de McGrath, dit-il, est à l’exact opposé de cette esthétique du dépouillement dont parle Ignatow. Bly propose également un raccourci de critique de la culture américaine contemporaine dans laquelle, selon ses propres termes, “la chaleur de la famille, de l’amour, la chaleur des opinions politiques, la chaleur du souci” sont en passe d’être détruites. La poésie de McGrath, dit-il encore, a cette chaleur en elle et c’est ce qui explique sa marginalisation par les forces littéraires américaines dominantes où prévaut une vision poétique rabougrie. D’autres sujets encore sont abordés, notamment l’influence du Sud sur l’écriture de McGrath et ce fait, affirmé par Bly, qu’en matière d’utilisation des possibilités de la langue, l’‘éloquence’ de McGrath n’a rien à envier à celle de T. S. Eliot. |