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Le silex du Grand-Pressigny et les objets similaires réalisés en silex tertiaire sont simultanément présents sous forme essentielle de poignards dans le nord-ouest de l’Europe durant la première moitié du iiie millénaire av. J.-C. Cette communication reprend les inventaires respectifs et les types d’objets réalisés dans ces deux catégories de silex en présentant les contextes de découverte et les éléments de datations.Malgré un faible effectif de témoins, et en dépit d’un exemple contraire en Bassin parisien, les poignards semblent associés, dans les tombes, à des adultes masculins occupant une place dans la hiérarchie (grands tumulus) ; mais des copies plus petites sont présentes dans des tombes plus modestes. Les poignards ne sont toutefois pas dénués de fonctionnalité puisque l’on retrouve des outils plus ordinaires taillés dans des poignards brisés.La diffusion vers le nord ne semble pas résulter d’un colportage par les artisans depuis la Touraine. Le Bassin parisien, producteur de pièces en silex tertiaire, a pu jouer un rôle de région intermédiaire, soit en bénéficiant d’un transfert de savoir-faire, soit en copiant les poignards de Touraine. L’équivalence constatée dans le nord-ouest de l’Europe entre les poignards réalisés en silex du Grand-Pressigny et en silex tertiaire impose désormais de ne pas dissocier les études à développer sur ces objets. Der Grand-Pressigny-Feuerstein und Gegenstände aus tertiärem Silex finden sich während der ersten Hälfte des 3. Jahrtausends v. Chr. in den Fundhorizonten Nordwesteuropas vorwiegend in Form von Dolchklingen. Im vorliegenden Aufsatz werden die jeweiligen Inventare und die in diesen beiden Silexkategorien gearbeiteten Materialgruppen wieder aufgenommen, von denen der Fundkontext und die Datierungselemente bekannt sind.Trotz einer bescheidenen Beweislage und einem Gegenbeispiel aus dem Pariser Becken scheinen die Dolchklingen Gräbern erwachsener Männer zugeordnet werden zu können, die eine gewisse Stellung in der Hierarchie einnahmen (große Hügelgräber) ; doch kleinere Kopien solcher Dolchklingen findet man auch in bescheideneren Gräbern. Die Dolche entbehren jedoch nicht einer gewissen Zweckmäßigkeit, denn man findet gewöhnliche aus Klingenbruchstücken hergestellte Werkzeuge.Die Verbreitung nach Norden hin scheint nicht auf die Aktivität von Tauschgeschäften mit Handwerkern aus der Touraine zurückzuführen zu sein. Die Bewohner des Pariser Beckens, wo Gegenstände aus tertiärem Silex produziert wurden, haben als Zwischenglied fungieren können, entweder ihnen das handwerkliche Können übermittelt wurde, oder indem sie die Dolche der Touraine kopiert haben. Die in Nordwesteuropa zwischen den Dolchen aus Grand-Pressigny-Feuerstein und aus tertiärem Silex festgestellte Ähnlichkeit, erfordert nun, dass die künftigen Untersuchungen dieser Artefakte nicht mehr getrennt durchgeführt werden. |