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L’article vise d’abord à reconstruire les enjeux philosophiques du débat médiéval sur l’amour, et notamment le rapport aristotélicien entre âme sensitive et âme rationnelle, et les obstacles – les passions, parmi lesquelles l’amour – qui peuvent l’empêcher. Ensuite, une nouvelle lecture du vers 28 de la chanson de Guido Cavalcanti Donna me prega est proposée à la lumière d’une source cicéronienne qui n’avait pas encore été mise en valeur et qui est pourtant fondamentale pour le développement médiéval du thème de l’impassibilité de l’intellect. |