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This article inquires into the effects of heritagisation on popular religious practices in Guangdong Province, People’s Republic of China. With the establishment of the intangible cultural heritage (ICH) inventory system in China, numerous popular religious practices, such as procession of local deities, ancestor worship, temple festivals, exorcisms, divination, and spirit mediumship, are free of the stigma of “feudal superstition” and are now recognised as ICH. Based on the fieldwork conducted in the prefecture city of Zhanjiang (Guangdong Province, China) on the local festival tradition of Nianli, I examine how local communities respond to the Party-state’s efforts to safeguard ICH through two processes: the commodification and the transmission of ritual practice. How does the heritage-making process affect the commodification of ritual practice? And what impact has the participation of a plurality of new actors in ICH transmission had on the methods of transmission of local ritual knowledge? Cet article interroge les effets de la patrimonialisation sur des pratiques religieuses populaires dans la province du Guangdong en République populaire de Chine. Avec l’établissement du système d’inventaire du patrimoine culturel immatériel (PCI) en Chine, de nombreuses pratiques religieuses populaires, telles que la procession des divinités locales, le culte des ancêtres, la fête du temple, l’exorcisme, la divination ou le médiumnisme, ne sont plus catégorisées comme « superstition féodale » et sont désormais reconnues comme PCI. En m’appuyant sur un travail de terrain mené dans la préfecture de Zhanjiang (province du Guangdong, Chine) autour de la tradition de la fête locale Nianli, j’examine comment les communautés locales répondent aux efforts du parti-État pour la sauvegarde du PCI, à travers deux processus que sont la marchandisation et la transmission de la pratique rituelle. Je répondrai à deux questions : comment la patrimonialisation affecte-t-elle la marchandisation de la pratique rituelle ? Quel est l’impact de la participation d’une pluralité de nouveaux acteurs sur les transmissions rituelles locales ? |
