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Cette contribution étudie le rôle d’un réseau d’acteurs culturels, informels et associatifs dans la réappropriation d’un quartier populaire du centre historique de Naples, l’aire Vergini-Sanità. Les initiatives bottom up s’y accélèrent aujourd’hui, puisqu’elles s’intéressent non seulement au patrimoine, mais aussi à l’aménagement des espaces publics et à leur animation. Ces acteurs semblent avoir compris qu’il faut dépasser la seule valorisation des biens, des lieux isolés, mais aussi repenser leur environnement pour changer véritablement l’image de leur quartier.Dans quelle mesure la mise en œuvre d’une politique urbaine à dimension participative dans un quartier populaire défavorisé peut-elle redonner aux habitants un nouveau sens de l’urbain, susciter de nouvelles pratiques spatiales et générer de nouveaux usages dans l’espace public ? Au-delà de cet exemple napolitain et de ses singularités, l’article interroge le jeu des acteurs et leur structuration dans ce Sud italien souvent en marge de la légalité (La Spina 2005). Il questionne les interrelations entre acteurs associatifs et institutionnels dans le processus de revitalisation urbaine, ainsi que la dimension participative des politiques urbaines publiques et leurs limites. This contribution studies the role of a network of cultural, informal and community association stakeholders in the reappropriation of a low-income neighbourhood in the historical centre of Naples, the Vergini-Sanità neighbourhood. 'Bottom up' initiatives are increasingly frequent today, since they concern not only the cultural heritage, but also the development of urban spaces and their management. These stakeholders seem to have understood that it is necessary to go beyond the simple valorization of property, of particular sites, and to rethink the environment in order to really change the image of their neighbourhood. To what extent can the implementation of a town planning policy with a community participation dimension in an underprivileged low-income neighbourhood give the inhabitants a new sense of their city, encourage new spatial practices and generate new uses in the public space? Going beyond this example from Naples and its specific features, the article examines the role of the stakeholders and their structural organization in this Italy of the south, often at the fringes of legality (La Spina 2005). It examines the relationships between community association and public body stakeholders in the process of urban regeneration, and the participative dimension of public town planning policy and its limitations. |
