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Les bases de données de l’inventaire du patrimoine culturel en France, souvent formatées selon les logiques de l’expertise scientifique du patrimoine matériel, intègrent peu les logiques de discours de l’expertise « populaire » que génère le patrimoine immatériel. Pourtant, le mouvement de la science ouverte, notamment avec les logiciels open source, les données ouvertes (open data) et les sciences participatives (citizen science), ouvre des perspectives pour des écritures participatives des patrimoines culturels. À travers l’exemple de la base de données du service régional de l’inventaire de La Réunion, nous verrons comment la logique de la science ouverte amène des communautés interdisciplinaires à questionner la modélisation des connaissances sur le patrimoine culturel d’une société postcoloniale française, pour dépasser les conflits que suscite l’écriture de la mémoire dans un territoire de l’Indiaocéanie. The databases of the inventory of cultural heritage in France, which are often formatted according to the logic of scientific expertise of tangible heritage, do little to integrate the discourse logics of the “popular” expertise generated by intangible heritage. However, the open science movement, notably through open source software, open data and citizen science, opens up perspectives for the participatory writing of cultural heritage. With the example of the database of the Regional Inventory Service of Reunion Island, we will see how the logic of open science leads interdisciplinary communities to question the knowledge modelling of the cultural heritage of a post-colonial French society, in order to overcome the conflicts involved in writing the memory of an Indiaoceanic territory. |
