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This article recovers a debate, played out over the course of a century, in courts across the « common law world », over whether nature had normative force in water law. It explores areas of water law, such as the extent of public ownership in rivers and the effects of shifting watercourses on ownership, in which some courts, not without controversy, departed from the established rules of English law in order to make rules more appropriate, as they saw it, to the local environment. Cet article retrace un débat long d’un siècle, qui a agité les tribunaux du « monde de la common law » afin de savoir si la nature avait une force normative en droit de l’eau. Il explore des domaines débattus du droit de l’eau, tels que l’étendue de la propriété publique des rivières ou les effets du déplacement des cours d’eau sur la propriété. Certains tribunaux, non sans controverse, se sont en effet écartés des règles établies du droit anglais afin de les rendre, selon leurs affirmations, plus adaptées à l’environnement local. |
